Rafale : le Koweït plus rapide que le Brésil et les Emirats Arabes Unis ?
Si aucun contrat n’a définitivement été signé, 2009 semble bien être l’année du Rafale. Après les Emirats Arabes Unis et le Brésil, un nouveau candidat s’affirme pour (enfin) constituer le premier succès à l’export du biréacteur polyvalent de Dassault.
A l’occasion de la signature d’un nouvel accord de défense entre la France et le Koweït, le ministre koweitien de la Défense, le cheikh Jaber Moubarak Al-Hamad Al-Sabah, a assuré hier que son pays serait « bien évidemment fier » d’intégrer l’avion militaire tricolore dans son armada aérienne. « Nous espérons voir une offre bientôt à ce sujet », a-t-il ajouté, en indiquant que celle-ci sera étudiée « très sérieusement et de façon très claire par l’armée l’air koweïtienne ». Le premier vice-Premier ministre du Koweït a également affirmé avoir donné « son feu vert » à la procédure, sans pour autant préciser le nombre d’appareils visé. Et manifesté son intérêt pour d’autres technologies françaises, évoquant « la marine, les systèmes de défense aérienne et les hélicoptères ».
Lors de sa tournée dans le Golfe début février, Nicolas Sarkozy avait déclaré que la France avait engagé des discussions avec le Koweït sur l’achat de 14 à 28 avions multirôles de Dassault Aviation. Complétant un accord de 1992, le nouveau texte franco-koweïtien, qui porte sur l'échange d'information, l'assistance, la formation et l'équipement des forces armées, ouvre la voie à une « coopération stratégique » entre les armées des deux pays. Après le Qatar et les Emirats Arabes Unis, « la France est de retour dans cette région stratégique du monde et a décidé d'y retrouver toute sa place pour en assurer la sécurité », a souligné le ministre de la Défense, Hervé Morin.
Par ailleurs, selon Challenges, la holding Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) aurait subi une perte de 86,5 millions d’euros sur l’exercice 2008, contre un bénéfice de 137 millions l’année précédente. Il s’agirait du premier résultat négatif de GIMD depuis 2002. La holding, qui regroupe notamment les participations de la famille dans Dassault Aviation, Dassault Systèmes, Le Figaro, ainsi que les activités immobilières, automobiles et viticoles, aurait enregistré un chiffre d’affaires en recul de 7 %, à 4,4 milliards d’euros.
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