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Depuis trois ans, autorités et industries japonaises cherchent des solutions pour assurer le contrôle de la centrale de Fukushima-Daiichi détruite le 11 mars 2011. Leurs travaux visent aussi à décontaminer les terres aux alentours. Certaines mettent en œuvre des technologies complétement inédites. Revue des projets fous imaginés à Fukushima.
1. Des rayons cosmiques pour traquer le combustible fondu
Lors de l’accident de Fukushima, les cœurs des réacteurs accidentés ont partiellement fondu. La matière résultante, le corium, - mélange de combustible et de métaux -, sera l’élément le plus difficile à retirer pour démanteler la centrale. La première étape consiste à le localiser. Une opération difficile ! En fondant, le corium s’est accumulé en bas de la cuve des réacteurs, mais il s’est aussi écoulé en partie sur le sol. Pire, la matière à très haute température a partiellement traversé le radier, la dalle de béton à la base de l’édifice. Il est pour l’heure impossible d’envoyer des moyens robotisés ou humains pour repérer le corium.
Des scientifiques japonais des universités de Tsukuba et de Tokyo proposent d’utiliser les rayonnements cosmiques pour pallier ce problème. Il s’agit d’utiliser des particules à haute énergie, les muons, qui ont la propriété de traverser facilement la matière. Ces particules sont toutefois arrêtées par des matériaux très denses comme le corium. Selon les chercheurs, cinq points de mesures utilisés pendant deux mois permettraient de localiser les différentes parties du corium.
2. Un exosquelette pour aider les liquidateurs
La société nipponne Cyberdyne travaille sur une nouvelle version de son exosquelette HAL (Hybrid Assistive Limb). Elle est destinée à équiper les ouvriers lors des opérations de démantèlement de la centrale nucléaire de Fukushima. Hal a été développé en 1997. Il a demandé une année de travail pour être adapté aux milieux radioactifs, très hostiles pour les systèmes électroniques. Cet exosquelette permet de démultiplier la force du porteur.
D’une part, la veste de protection antiradiation en tungstène de 60 kg ne pèse plus rien pour l’ouvrier. D’autre part, l’armure robotisée analyse les mouvements du travailleur pour en accroître la puissance. La veste est aussi ventilée et surveillée pour suivre à distance les signes vitaux du porteur. Un tel équipement coûterait entre 15 et 20 000 dollars par pièce. Pour l’instant, il n’y a pas de production industrielle de prévu.
3. Geler la terre pour éviter la contamination
Les fuites d’eau radioactives sont aujourd’hui la première urgence de Tepco, l’électricien en charge du site. Pour refroidir les cœurs, il faut injecter plusieurs centaines de mètres cubes d’eau chaque jour. Cette eau contaminée doit ensuite être stockée. Déjà 350 000 tonnes sont accumulées dans les centaines de réservoirs géants, dont certains ont fui.
Pour éviter de massives pollutions des sols et de l’océan pacifique, les Japonais imaginent la création d’un permafrost à 30 mètres sous la centrale. Ce mur de glace, créé grâce à une injection d’azote liquide, permettrait d’éviter toute migration de particules radioactives. Ce projet de 360 millions d’euros devrait aboutir fin 2015.
4. Une surveillance spatiale
L’agence spatiale ukrainienne et l’université de Tokyo ont signé un accord afin de mener conjointement un programme de surveillance spatiale des rejets radioactifs autour de la centrale de Fukushima et de Tchernobyl. Le projet consiste à déployer en orbite huit petits satellites, de 50 kilogrammes et 60 centimètres de diamètre.
Ils seront conçus par le Japon et mis en orbite par des lanceurs ukrainiens. Ils seront situés à 600 kilomètres d’altitude et prendront des photos des zones autour des centrales toutes les deux heures. Les satellites seront également couplés à des sondes de mesure de radioactivité situées au sol. Le déploiement est prévu dès 2014.
Ludovic Dupin
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