Après l’avoir maintes fois repoussée ces trois dernières années, Aramco a officialisé, le 3 novembre, sa prochaine introduction en Bourse. La perspective fait saliver les places boursières du monde entier. Pour comprendre leur appétit, il faut rappeler que l’entreprise publique a réalisé en 2018 le plus gros bénéfice mondial, à 111,1 milliards de dollars. C’est presque deux fois le bénéfice d’Apple (59,3 milliards de dollars). C’est aussi près de 15% de plus que l’ensemble du Cac 40 français.
Ramené dans son secteur, ce bénéfice 2018 est supérieur d’un tiers aux bénéfices cumulés des cinq supermajors pétrolières ExxonMobil, Chevron, BP, Shell et Total. Mais les Bourses en lice vont devoir attendre, la date d’une cotation internationale n’étant pas fixée et semblant improbable avant 2021.
Les investisseurs, eux, sont plus circonspects. Si la promesse de dividendes reste alléchante (75 milliards de dollars par an entre 2020 et 2024), le rendement par action et les perspectives de croissance de la valeur de l’action le sont moins. Voici pourquoi.
Une valorisation aussi ambitieuse qu’imprécise
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