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Quand le drone investit le vignoble...
Le groupe bordelais Bernard Magrez a expérimenté l’utilisation d’un drone dans ses propriétés du Medoc. L’engin pourrait rapidement s’imposer chez les viticulteurs adeptes d’agriculture de précision.
Les drones vont-ils investir le vignoble bordelais ? Depuis six mois, le groupe viti-vinicole Bernard Magrez (50 millions d’euros de chiffre d’affaires) teste l’engin dans ses quatre grands crus classés dans le Médoc (Château Pape Clément, Château La Tour Carnet, Château Fombrauge, Château Clos Haut-Peyraguey). "Nous sommes semble-t-il les premiers privés à acquérir un drone dans le domaine viticole, explique Jeanne Lacombe, responsable de ces propriétés. Mais déjà plusieurs propriétés de Bordeaux sont en train de les tester. Nous avons initié le projet il y a six mois lors d’une réunion technique du groupe au cours de laquelle la société Exametrics (une PME créé par un ingénieur en mathématiques appliquées et un ingénieur topographe – NDLR) est venue nous présenter ses outils de traitement de données. Nous avons fait des essais en août puis en novembre et fait l’acquisition d’un drone auprès de Novadem pour la somme de 50 000 euros (machine, ordinateur, logiciels de traitement des données), soit l’équivalent du prix d’un tracteur. Nous ferons une partie de l’analyse de données, l’autre partie étant confiée à Exametrics avec un contrat de prestation de service".
Fractionner les récoltes
Au programme pour la responsable de domaine : une semaine de formation au pilotage de la machine et l'obtention d'un brevet théorique équivalent à celui passé par les pilotes d’ULM. C’est également elle qui devrait s’occuper de l’analyse des données. "Le principal attrait, c’est d’identifier l’hétérogénéité au sein d’une parcelle et d’avoir des traitements différenciés, donc de développer notre démarche d’agriculture de précision", explique-t-elle. La machine permet de détecter un pied malade ou en situation de stress hydrique. "Jusqu’ici nous avions de faire des cartographies de parcelles par satellites – tous les vignobles bordelais l’ont fait – mais c’est coûteux : on ne peut le faire au mieux qu’une fois par an" explique Jeanne Lacombe. Ces mesures sont également possibles avec des capteurs embarquées sur les tracteurs, mais le drone permet d’éviter le tassement de terrain et le dégagement de CO2 qu’occasionne le tracteur. Grace à ses dispositifs de vision, le drone devrait permettre d’évaluer des indices de vigueur et de qualité de la vigne, ce qui permettra de fractionner les récoltes en fonction de la qualité du raisin, et donc d’adapter derrière la vinification. "Ce type d’outil est plutôt réservé aux viticulteurs qui veulent travailler plus qualitativement", estime Jeanne Lacombe.
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Actions préventives
La responsable de domaine espère développer de nouvelles fonctionnalités : "si le drone pouvait nous permettre de détecter plus rapidement les attaques de mildiou et d’oïdium (les deux principales maladies qui affectent la vigne et la qualité du raisin), cela nous permettrait de déclencher des actions préventives, et non pas curatives, et donc d’améliorer encore la qualité". Et pourquoi pas demain un drone qui dépose lui-même le traitement pied de vigne par pied de vigne ?
Patrick Déniel
Quand le drone investit le vignoble...
Tous les champs sont obligatoires
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