PSA, Renault, Boeing,… les industriels qui auraient reçu des pièces falsifiées de Kobe Steel
Le sidérurgiste japonais Kobe Steel a annoncé dimanche que plus de 200 clients à travers le monde pouvaient avoir reçu des pièces d'aluminium ayant fait l'objet d'une fausse certification. Quelles sont ces entreprises qui pourraient être touchées par ce nouveau scandale ?
La liste s'agrandit tous les jours. Les secteurs aéronautique, automobile et ferroviaire sont touchés par le scandale révélé par Kobe Steel. Le sidérurgiste japonais a annoncé dimanche 8 octobre que plus de 200 clients à travers le monde pouvaient avoir reçu des pièces d'aluminium ayant fait l'objet d'une fausse certification. Des investigations ont déjà été menées sur une centaine d'entreprises clientes de Kobe Steel, a déclaré son PDG Hiroya Kawasaki jeudi. Trente d'entre elles auraient reçu de l'aluminium falsifié, selon Bloomberg.
Du côté des constructeurs automobiles français Renault et PSA auraient tous les deux reçu des pièces dont les données ont été falsifiées, selon le journal japonais Nikkei. Mais on ne sait pas encore quels sont les véhicules et les pièces touchées. L'équipementier automobile français Valeo vient allonger cette longue liste qui montre que tous les maillons de la chaîne sont concernés, des sous-traitants aux constructeurs.
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Les constructeurs automobiles japonais Honda, Toyota, Mazda et Subaru sont aussi concernés, selon le journal Nikkei. Tout comme Nissan qui a précisé utiliser de l'aluminium Kobe Steel dans les portières et les capots de ses véhicules, détaille The Guardian. Les constructeurs américains ne sont pas épargnés. Ford a déjà confirmé avoir utilisé des pièces fournies par Kobe Steel sur le capot de la Mondeo qu'il vend en Chine mais n'a pas précisé si les pièces en question sont compromises. Le constructeur américain de voitures électriques Tesla vient allonger cette longue liste tout comme l'allemand Daimler, précise Bloomberg.
Kobe Steel a deux semaines pour mener des contrôles de sécurité
Chez les constructeurs aéronautiques Boeing aurait reçu de l'aluminium Kobe Steel, selon Nikkei, et il a annoncé avoir ouvert une enquête interne. Le groupe européen Airbus a affirmé à Reuters ne pas acheter directement de pièces au sidérurgiste japonais Kobe Steel mais mener l'enquête afin de déterminer si l'un de ses fournisseurs achète des matériaux à Kobe Steel pour des parties entrant dans la fabrication de ses avions. Le motoriste Rolls-Royce aurait reçu des pièces fournies par le sidérurgiste japonais tout comme l'américain General Electrics, qui fabrique notamment des moteurs d'avions.
Mitsubishi Heavy Industries vient compléter cette longue liste. Le groupe a notamment fourni des pièces pour la fabrication de trains. A la demande du ministère japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Kobe Steel a deux semaines pour faire connaître les résultats des contrôles de sécurité et expliquer les raisons de ces falsifications, et un mois pour prendre des mesures afin que cela ne se renouvelle pas.
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