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[ACTUALISÉ] - L'annonce le 12 juillet par PSA Peugeot Citroën de la suppression de 8 000 postes et de la fermeture de l'usine d'Aulnay en 2014 a fait l'effet d'une bombe chez les ouvriers. Le travail a repris doucement vendredi matin sur les chaînes du site de Seine-Saint-Denis, mais un débrayage a été constaté par la direction à partir de 11 heures.
Mis à jour
13 juillet 2012
Isabelle Blanchet, 44 ans, et son mari, Laurent, font partie des couples de l’usine PSA d’Aulnay. Dix-sept ans d’ancienneté pour cette ouvrière qualifiée travaillant au service qualité, un peu plus pour lui, comme le raconte Le Parisien-Aujourd'hui en France dans son édition du 13 juillet.
Les Blanchet ont pris la nouvelle de la fermeture de l'usine d'Aulnay le 12 juillet en pleine tête même s'ils "l'attendaient depuis des mois", craignant la confirmation de cette "vieille rumeur" : "Depuis que je suis à PSA, j’ai toujours entendu dire que ça allait fermer ", confie cette maman de trois enfants.
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Les bons souvenirs de ses années à Aulnay lui paraissent aujourd’hui bien lointains, balayés par l’angoisse collective : "Est-ce qu’on acceptera d’être mutés, de prendre un chèque ? Personne ne sait, moi-même je n’en sais rien. Les gens vont perdre tous leurs repères". Elle n’en veut pas à la direction : "Je comprends qu’elle ait des difficultés. Mais il fallait informer les gens plus vite".
Isabelle, membre depuis quelques années du Syndicat indépendant de l’automobile, veut "rester digne jusqu’au bout" : "Montrer qu’on ne va pas se laisser faire, mais continuer à sortir de belles voitures pour le client".
Amertume après l'annonce des 1 400 suppressions de postes à Rennes
Ambiance pesante et visages fermés également sur le site PSA de la Janais, à Rennes, après l’annonce de la suppression de 1 400 postes. "L’appréhender c’est une chose, se l’entendre confirmer, ça fait mal", commente un salarié qui travaille au montage depuis une vingtaine d’années au journal Ouest-France.
"On savait que Rennes allait morfler, mais peut-être qu’on espérait que les chiffres annoncés n’allaient pas être ceux-là ou qu’on allait y échapper. 1 400 ! C’est un vrai coup de massue", rétorque un autre ouvrier.
François, lui, avoue être au plus mal. "PSA, c’est aussi une histoire de famille. Il y a plein de couples ici dont beaucoup ont encore des enfants à charge, des crédits à rembourser ! On va partir en vacances avec une grosse boule au ventre ! Et si on doit quitter PSA, où voulez-vous que l’on retrouve du travail ?".
Débrayage à Aulnay
Vendredi matin, la production était au ralenti à l'usine PSA d'Aulnay, ont indiqué la CGT et la direction du site, cette dernière affirmant cependant que la plupart des salariés étaient à leur poste. "Aujourd'hui, le travail a commencé en retard. Ca tourne au ralenti car tout le monde est écoeuré", a déclaré Jean-Pierre Mercier, de la CGT.
"Ca tourne un peu ce matin", a dit la direction à l'AFP, ajoutant cependant que "la plupart des salariés sont à leur poste". "A partir du moment où quelques secteurs sont bloqués, ça bloque les autres", a expliqué cette source à l'AFP.
Mais la production "n'est pas l'objectif premier aujourd'hui. Notre priorité est de parler aux gens, de détecter des situations de détresse", a dit la direction qui a décrit "des gens encore très choqués ce matin". Et de clarifier : "Nous avons repris le temps de faire une séance d'information : les choses d'hier avaient besoin d'être redites".
A 11 heures, la direction a fait état d'un débrayage des ouvriers : la "ligne de production ne tourne plus".
Selon le délégué central CGT Jean-Pierre Mercier, la "grève a démarré après une panne au ferrage". Des ouvriers ont "débrayé" lorsque "la direction a demandé aux salariés de réparer et reprendre le travail", relate-t-il. "La veille, la direction nous dit qu'en 2014 c'est fini. Aujourd'hui on nous force à reprendre le travail" mais "plus personne n'a envie de se tuer au travail", a déclaré M. Mercier en fustigeant "l'arrogance du directeur" du site d'Aulnay.
La direction a assuré de son côté qu'"il ne s'agissait pas d'un débrayage", ajoutant que "certaines personnes sont encore extrêmement choquées, nous ne souhaitons pas les forcer à travailler" ce vendredi. Et d'ajouter : "Nous ne nous sommes pas fixé d'objectif de production aujourd'hui", "ce n'est pas la priorité".
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