[PSA-FCA] Carlos Tavares est prêt à "toutes les concessions" pour avoir le feu vert de l'Europe
PSA et Fiat-Chrysler Automobiles (FCA) devront obtenir l'accord des autorités européennes avant de pouvoir fusionner comme ils l'entendent. Vendredi 8 novembre, le patron de PSA Carlos Tavares s'est dit prêt à "toutes les concessions nécessaires" pour obtenir l'aval de l'Europe.
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\ 07h50
Mis à jour 08 Nov. 2019
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08 novembre 2019
Carlos Tavares compte défendre bec et ongles le projet de fusion entre PSA et Fiat-Chrysler Automobiles (FCA). Vendredi 8 novembre, le président du directoire de PSA s'est dit prêt à faire toutes les concessions nécessaires pour obtenir le feu vert des autorités européennes. Fin octobre, le groupe français et le constructeur automobile italo-américain ont révélé un projet de rapprochement à 50 milliards de dollars qui pourrait donner naissance au quatrième acteur mondial du secteur automobile.
Une signature de l'accord en décembre ?
"Bien entendu, nous sommes tout à fait prêts à faire toutes les concessions nécessaires", a déclaré le patron de PSA sur les ondes de BFM Business.
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"Compte tenu de toutes les autorisations réglementaires nécessaires qu'il faut obtenir, un deal de cette nature ne se fait pas jusqu'au closing en moins d'un an", a-t-il précisé. Carlos Tavares espère tout de même qu'un "accord engageant" soit trouvé dans les prochaines semaines. Selon une source au fait du dossier, les deux groupes visent une signature de leur accord de fusion début décembre.
Carlos Tavares ne veut pas supprimer de marques
Le patron de PSA a continué de se montrer rassurant sur l'impact social du projet. PSA et FCA se sont engagés à ne pas fermer d'usines dans le cadre du projet de fusion. "Je ne vois pas de nécessité de supprimer des marques car elles ont toutes leur histoire et toutes leur force", a complété Carlos Tavares.
Ce dernier a tout de même admis qu'il faudrait "bien gérer leur complémentarité" étant donné l'étendue du portefeuille des deux constructeurs automobiles. Une entité commune entre PSA et FCA regrouperait en effet Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot et Vauxhall.
Carlos Tavares a également rappelé le rachat d'Opel en 2017 pour confirmer la capacité de PSA à mener un rapprochement d'une telle ampleur. "Lorsque nous avons pris le contrôle d'Opel, la situation était bien plus critique, a argumenté le président. Avec Opel, nous sortions de 20 ans de pertes accumulées et nous avons su redresser cette entreprise sans fermeture de site. Là, FCA est une entreprise en bonne santé."
Avec Reuters (Gilles Guillaume et Jean-Stéphane Brosse, édité par Henri-Pierre André)