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PSA et DongFeng voient enfin le bout du chemin. Mais la longue marche vers une alliance capitalistique n’est pas totalement achevée : reste à savoir si la famille Peugeot va accepter de laisser le pouvoir.
Un cadeau de Noël avant l’heure, voilà comment le directoire de PSA doit apprécier le bouclage de l’alliance capitalistique avec DongFeng. Selon le Financial Time, les deux partenaires seraient en effet parvenus, mercredi 11 décembre, à un accord après plusieurs mois de négociations. Suivant le schéma ébruité à la fin de l’été, DongFeng injecterait 3 à 4 milliards d’euros dans PSA avec l’aide d’un troisième larron, l’Etat français, déjà garant de la Banque PSA Finance. Un acteur sortirait en revanche du jeu : la famille Peugeot. L’augmentation de capital entrainerait mécaniquement la dilution de leur participation, qui passerait de 25,4 à 15%.
Quelle place pour la famille Peugeot ?
La conclusion de cette alliance capitalistique ne marque pas la fin immédiate des difficultés pour PSA. Rien n’a en effet été officialisé, DongFeng et PSA se sont ce soir refusé à tout commentaire. Rien ne dit donc que la famille Peugeot a accepté de perdre la direction du groupe qu’elle dirige depuis plus d’un siècle.
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Quelle est également la position exacte du gouvernement français ? Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault va en effet devoir préciser comment l’Etat compte monter au capital de PSA et surtout comment il administrera le groupe français au côté des Chinois et de l’autre grand actionnaire de PSA, General Motors. L’Américain s’est d’ailleurs lui aussi refusé à tout commentaire sur les négociations PSA-DongFeng depuis le début, Dan Akerson (PDG de GM jusqu'au 15 janvier 2014) rappelant juste que vu le scénario, l’alliance franco-chinoise ne remettrait pas en cause l’alliance franco-américaine.
Cash contre technologies
Une autre inconnue devra aussi être précisée : quel sera le projet industriel de l’alliance ? En contrepartie du cash, PSA prévoit de transférer une partie de sa technologie à DongFeng. Les deux partenaires devraient notamment concevoir des petits véhicules low-cost pour le Sud-Est asiatique. Le groupe pourrait alors toucher tous les consommateurs d'Asie, des amateurs de haut de gamme avec la marque DS jusqu’aux conducteurs les moins aisés.
Calendrier chargé
L’annonce officielle de cette nouvelle alliance devrait intervenir en début d’année prochaine. Le calendrier se bouscule cependant début 2014 pour les nouveaux partenaires : le nouvel an chinois paralyse la Chine pendant une semaine début février, le nouveau PDG de PSA Carlos Tavares doit entrer en fonction et les résultats financiers de PSA sont prévus le 19 février.
Pauline Ducamp
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