Tout le dossier Tout le dossier
-
New Space
Google collabore avec le Cnes pour son projet Loon
-
Numérique
La réalité cinématique de Magic Leap intéresse Google
-
Santé - Pharma
Liftware, le nouveau moonshot de Google, est une cuillère qui vibre
-
Production
Project Wing, Google teste des drones de livraison
-
New Space
Les smartphones 3D de Google : les yeux et le cerveau des satellites de la NASA
-
Numérique
Google I/O : l'acquisition de la start-up Appurify va faciliter le développement sur Android
-
Numérique
Google rachète le fabricant de drones Titan
-
Production
Google travaillerait sur des robots de production pour Foxconn
-
Numérique
Avec DeepMind, Google mise sur l'intelligence artificielle
-
Numérique
La stratégie technologique de Google au prisme de ses acquisitions
-
Numérique
Google à l’assaut des objets connectés avec Nest Labs
Project Wing, Google teste des drones de livraison
Google a dévoilé jeudi 28 août son projet de livraison par drones « Project Wing », assez comparable au projet Prime Air d’Amazon. Le géant américain souhaite que ses drones puissent apporter des objets de taille moyenne en quelques minutes aux habitants de grandes zones urbaines.
Le projet de livraison par drones Project Wing initié, selon la BBC, il y a deux ans dans son laboratoire Google X Lab a été dévoilé jeudi 28 août. Google s’est livré à une première démonstration en Australie, près de la ville de Warwick. Les ingénieurs de Google ont livré à des habitants un kit de premier secours, des bonbons, de la nourriture pour chien, de l’eau ou encore des vaccins pour les vaches. Si Google s’est exporté en Austrialie, c’est que la législation est encore trop stricte aux Etats-Unis. Les drones n’ont en effet pas le droit d’y être utilisés pour des usages commerciaux, une règle dont pâtit également Amazon. Le leader de la livraison à domicile cherchait encore en juillet à obtenir une dérogation de la Federal Aviation Administration (FAA) pour tester ses drones dans le cadre de son projet PrimeAir dévoilé fin 2013.
Le système de livraison utilisé par les drones de Google a ceci d’original que les drones n’ont pas besoin de descendre au niveau du sol pour lâcher leur colis. Les drones se mettent en vol stationnaire à plusieurs dizaines de mètres du sol et le colis reste relié au drone lors de sa descente via un fil tandis qu’un système de capteurs descend avec le colis. Lorsque le sol est détecté, la vitesse de descente du colis passe brusquement de 10 mètres par seconde à 2 mètres par seconde (7,2 km/h tout de même ! n.d.l.r). Les drones ont quant à eux une envergure d’environ 1,5 mètre et s’appuient sur quatre hélices. Avec un poids de 8,5 kg, ils peuvent transporter des colis de 1,5 kg.
Malgré l’interdiction de voler aux Etats-Unis, Google n’attend pas que la législation avance pour tester ses drones, en dehors du territoire américain. En fait, le responsable des projets chez Google X, interviewé par le Parisien estime qu’il faudra encore un délai de « deux ans » pour pouvoir « réaliser un test grandeur nature » de ces drones dans une ville de taille moyenne. A terme, il explique à la BBC que ces appareils pourront servir « à de très nombreuses personnes dans les situations d’urgence », mais il est probable que l’entreprise américaine souhaite utiliser ces drones dans le cadre du service de livraison à domicile Google Shopping Express qu’il a lancé en fin 2013.
SUR LE MÊME SUJET
PARCOURIR LE DOSSIER