Rattachée à
l'Israélien Teva depuis que le numéro 1 mondial des génériques a
acquis l'Américain Barr Pharmaceutical à l'automne dernier (CPH
n°433), la société tchèque Pliva-Lachema a annoncé la fermeture
d'une de ses unités de production. Avant la fin de l'année,
Pliva-Lachema, également ancienne filiale du laboratoire croate
Pliva, fermera son usine d'ingrédients pharmaceutiques actifs (API)
à Brno, en République tchèque. Cette décision intervient après la
fin de la revue stratégique d'actifs menée par Teva et
Pliva-Lachema suite au rachat de Barr. Des deux options - la vente
ou la fermeture - Teva a opté pour une solution intermédiaire. Les
unités de production d'API seront fermées fin 2009, entraînant le
licenciement de 400 personnes. En revanche, l'activité Diagnostics
sera maintenue à Brno. Teva estime qu'une partie des salariés
licenciés pourrait être transférée sur son site tchèque d'Opava, le
plus grand site industriel du groupe en Europe centrale. En 2008,
sa filiale Ivax avait investi 50 millions de dollars (34 M€) pour
la construction de nouvelles unités de production (CPH n°416). Le
site a ainsi atteint des capacités de 4 milliards de comprimés par
an. Des capacités qui pourraient être doublées dans les années à
venir. Selon Reuters, ce que ne nous a pas confirmé Teva, un
investissement de près de 58 M$ pourrait être lancé à Opava l'année
prochaine.
Teva réduit la voilure en Irlande
Au début du mois,
selon la presse irlandaise, le groupe israélien avait annoncé qu'il
réduirait sa main-d'œuvre au sein de son usine irlandaise de
Waterford, dédiée aux formes orales solides. 315 des
730 salariés
devraient être licenciés entre janvier et novembre 2010. Le groupe
aurait décidé de transférer une partie des productions de Waterford
vers ses usines d'Europe centrale et de l'Est (République Tchèque,
Hongrie, Croatie ou Pologne), ou vers ses usines en Israël pour
réduire ses coûts de fabrication.
J.C.