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Procès de l’UIMM : éclaircir le flou de la "fluidification des relations sociales" à 16 millions d’euros
Du 7 au 22 octobre se tiendra au palais de justice de Paris, le procès de l’UIMM et de ses ex-dirigeants. En cause 16 millions de retraits en liquide, dont l’utilisation finale reste mystérieuse.
A l’issue du procès qui s’ouvre ce lundi 7 octobre au tribunal correctionnel de Paris, il est probable qu’on n’en sache pas beaucoup plus sur la méthode de "fluidification des relations sociales" de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie). La formule est de Denis Gautier-Sauvagnac qui en fut délégué général, vice président puis président entre 1994 et 2006. Il avait justifié de cette façon les nombreux retraits d’argent liquide qu’il avait réalisés lorsqu'il était à la tête de l’union de la métallurgie.
Au total, ce sont 16,5 millions d’euros qui auraient été retirés en liquide entre 2000 et 2007. L’utilisation de ces sommes reste très mystérieuse et de nombreuses rumeurs ont couru les gazettes.
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Ainsi, l’AFP affirme que Denis Gautier-Sauvagnac a expliqué au juge d’instruction Roger Le Loire que les espèces retirées avaient servi à trois missions : des compléments de "rémunération", des "dépenses de caisse" et "dans la tradition de l’UIMM et comme on le faisait depuis des décennies, un concours financier à des organismes qui participent à notre vie sociale". Sans plus de précision…
L’UIMM est sur le banc des accusés comme personne morale
Sur le premier point, une partie des sommes aurait été utilisé pour verser des primes à cinq cadres du syndicat patronal, de l’ordre de 10 000 euros par dirigeant et par an entre 2000 et 2006. Soit 350 000 euros. Une goutte d’eau comparée au 16,5 millions dissipés.
Résultat : l’UIMM est sur le banc des accusés comme personne morale. Elle est poursuivi pour travail dissimulé. Un comble pour l’organisation patronale réputé pour son savoir-faire en matière de droit social. Denis Gautier-Sauvagnac est lui poursuivi pour travail dissimulé et abus de confiance. A ses côtés, dix autres ex-dirigeants devront s’expliquer. A commencer par Dominique de Calan, son bras droit d’alors, poursuivi pour complicité d’abus de biens sociaux et complicité de travail dissimulé.
L’UIMM n’a jamais porté plainte contre ses anciens dirigeants au motif qu’il n’y avait pas eu "d’enrichissement personnel". De là à imaginer qu’ils agissaient au nom de l’Union…
Rendez-vous le 22 octobre, à la fin des audiences.
Christophe Bys
Procès de l’UIMM : éclaircir le flou de la "fluidification des relations sociales" à 16 millions d’euros
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