Prise de tête entre Amgen et Novartis
Rien ne va plus entre Amgen et Novartis. Le 2 avril, le laboratoire américain a publié un avis de résiliation de ses accords de collaboration portant sur la commercialisation d'Aimovig (erenumab), un anticorps monoclonal destiné à prévenir la migraine.
En cause, l’association de Sandoz, une filiale de Novartis, et de Alder BioPharmaceuticals, afin de mettre au point un rival potentiel à cet antimigraineux. Selon Amgen, ce partenariat représente une violation des accords passés entre les deux laboratoires.
VOS INDICES
source
212 -3.2
Décembre 2022
PVC
Base 100 en décembre 2014
96.8 -0.1
Novembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
181.6 +1.91
Novembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
La réaction de Novartis, qui a déjà injecté 870 M$ (774 M€) dans cette association, ne s’est pas faite attendre. Le géant suisse a saisi la cour fédérale de Manhattan afin de prouver que la demande d’Amgen n’est pas justifiée. Dans l’attente d’une décision de justice, les accords entre les deux entreprises restent en vigueur.
Les antimigraineux, un marché à 8,7 milliards de dollars
Pour les deux sociétés, la commercialisation de l’antimigraineux représente un enjeu important : en 2017, la société d’analyse Global Data estimait que le marché de la migraine représenterait jusqu’à 8,7 Mrds $ (7,74 Mrds €), d’ici à 2026. Remontant à 2015, le partenariat entre Amgen et Novartis avait été étendu en 2017, pour la commercialisation d'Aimovig, alors au stade de candidat-médicament. Depuis, l'Aimovig a été approuvé par la FDA en mai 2018.