Prescrire actualise sa liste des "médicaments à écarter"
Cette année, ils sont douze nouveaux venus sur la liste de la revue médicale.
Pour la huitième année consécutive, la revue médicale Prescrire a fait part de sa liste « des médicaments à écarter pour mieux soigner ». Et cette année, il serait 105, dont 92 commercialisés en France, à présenter une balance bénéfice/risque penchant du mauvais côté.
Parmi les douze nouveaux venus sur cette liste noire, le Ginkgo biloba, en indication dans les troubles cognitifs chez les patients âgés, commercialisé sous le nom de Ginkogink ou Tanakan par Ipsen. La revue médicale estime en effet que ce médicament « n’a pas d’efficacité démontrée au-delà de celle d’un placebo, mais expose les patients à des hémorragies, des troubles digestifs ou cutanés, des convulsions et des réactions d’hypersensibilité ».
VOS INDICES
source
212 -3.2
Décembre 2022
PVC
Base 100 en décembre 2014
97.3 +0.41
Décembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
178 -1.93
Décembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
Autre mauvais élève d’Ipsen selon Prescrire, le Smecta, plus généralement les argiles médicamenteuses utilisées dans divers troubles intestinaux, qui « sont à écarter en raison du plomb qu’elles contiennent ».
Les antitussifs à base de pentoxyvérine sont également retrouvés sur la liste, comme le sirop Vicks commercialisé par Procter and Gamble, ces médicaments étant susceptibles « d’exposer à des troubles cardiaques ».
Par ailleurs, les médicaments à base d’alpha-amylase dont l’ANSM souhaite réduire l’accès ont aussi été épinglés par la revue médicale.