Pourquoi Total pourrait devoir renégocier un contrat pétrolier en Ouganda
Après le Mozambique, Total va-t-il devoir renégocier les termes de son contrat d’exploitation de pétrole en Ouganda ? Le think tank Climate Policy Initiative pense que oui.
L’heure est à l’optimisation des coûts tous azimuts chez les pétroliers. Après la crise pétrolière de 2014, due à l’arrivée des pétroles et gaz de schiste américains sur les marchés et au refus de l'Opep et de la Russie de systématiquement la compenser en restreignant leur propre production pour soutenir les prix, le secteur a connu début 2020 une nouvelle chute des cours, imputable cette fois à la baisse de la demande durant le confinement lié au Covid-19 dans un contexte de surproduction chronique. Comme les autres pétroliers, pour préserver sa rentabilité, Total a annoncé en mars un premier plan d’économies internes de 5 milliards de dollars, revu en mai à la hausse à 6 milliards de dollars. Outre le gel des embauches, il prévoit une réduction de 25 % des investissements, projetés à 14 milliards de dollars, soit 4 milliards de moins que prévu pour 2020.
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