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Pourquoi Michelin a sacrifié son usine de La Roche-sur-Yon
Cétait la dernière usine Michelin spécialisée dans la production de pneumatiques pour les poids lourds en France. Après de longs mois d’incertitudes, le fabricant clermontois a acté la fermeture de son site de La Roche-sur-Yon (Vendée) d’ici à la fin 2020, tout en donnant la possibilité aux salariés de rester dans l’entreprise.
L’annonce de la fermeture du site Michelin de La Roche-sur-Yon (Vendée), d’ici à la fin 2020, est un coup de tonnerre pour les 619 employés. En 2016, la majorité d’entre eux avait accepté le pacte d’avenir visant à moderniser le site pour améliorer sa compétitivité, en échange d’une plus grande flexibilité. Mais la suspension en 2018 de l’investissement de 70 millions d’euros prévu dans le cadre de cet accord avait relancé les craintes sur la pérennité de l’usine vendéenne. Un sentiment alimenté par les déclarations en septembre du nouveau dirigeant de Michelin, Florent Menegaux, pour qui la situation apparaissait alors comme " très préoccupante".
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