Pourquoi les ports français doivent changer de catégorie
Malgré une embellie, les infrastructures françaises ne boxent pas dans la catégorie poids lourds. Il est temps d’améliorer les flux de marchandises à la sortie des ports.
Les ports français profitent-ils du boom du commerce mondial? La réponse est mitigée. « Pendant le premier confinement, il était affligeant de les voir perdre des parts de marché. Aujourd’hui, ils s’en tirent en nombre de jours d’attente, mais pas en volume », constate Anne-Marie Idrac, la présidente de France Logistique. Certes, tous ont battu leur propre record en 2021, mais ils demeurent des poids plume face aux 27 millions de conteneurs traités par Anvers et Rotterdam, aux Pays-Bas.
Avec 3 millions de conteneurs équivalents 20 pieds (EVP), Le Havre a tout juste dépassé le pic de 2018. En hausse de 41%, Dunkerque a vu passer 652 000 boîtes. Quant au port de Marseille – dont la direction cherche à construire, en partenariat public-privé, un nouveau siège à plus de 100 millions d’euros –, malgré 1,5 million d’EVP, il reste à la traîne, loin de Barcelone (3,5 millions) et de Gênes (2,5 millions en 2020).
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