Pourquoi les armées misent sur les technologies quantiques pour gagner la guerre de demain
La France a lancé le 4 janvier sa plateforme nationale de calcul hybride mêlant supercalculateurs et accélérateurs quantiques. Les chercheurs, les entreprises et les start-up espèrent réaliser à terme des traitements jusqu’à 1 milliard de fois plus vite qu'avec les technologies classiques. L’Armée sera aussi un utilisateur privilégié pour doper les performances de ses systèmes de détection, de communication et de calcul.
Mis à jour
04 janvier 2022
La France a lancé le 4 janvier sa plateforme nationale de calcul quantique qui sera hébergée dans les installations du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) à Bruyères-le-Châtel (Essonne) à 40 kilomètres au sud de Paris. Pour préciser les enjeux liés à cette nouvelle plateforme, pas moins de trois membres du gouvernement ont été mobilisés. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques et Florence Parly, ministre des Armées, se sont ainsi adressés par visioconférence à des représentants de la communauté des chercheurs et spécialistes de ce domaine.
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