Pourquoi le (très) bon bilan carbone du nucléaire français ne change rien
EDF a présenté le 16 juin son étude de l’analyse du cycle de vie du nucléaire français. Les résultats sont meilleurs que ceux utilisés jusque-là par l’Ademe. Une bonne nouvelle pour la filière, mais qui ne change pas la donne. Le nucléaire a d'autres défauts...
Voilà un chiffre que la filière nucléaire française va pouvoir brandir à l’envi. Selon une très complète étude de l’analyse de cycle de vie du parc nucléaire français publiée par EDF le 16 juin, le nucléaire n’émet que 4 grammes équivalent CO2 par kilowattheure (g eq CO2/kWh) produit. Plus précisément, une moyenne de 3,7 g eq CO2/kWh, ce chiffre variant entre 2,9 et 4,6 g eq CO2 /kWh en fonction de paramètres comme la durée de vie des réacteurs et le niveau de production. Les calculs prennent bien tout en compte, de la mine d’uranium au stockage des déchets, en passant par la construction des réacteurs, la fabrication du combustible et la déconstruction, sur les 58 réacteurs du parc français en 2019.
4 grammes équivalent CO2 par kilowattheure, c'est bien...
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