Pourquoi le tir de la nouvelle fusée Vega-C est triplement important pour l’Europe spatiale
Le premier tir de la nouvelle fusée Vega-C s’inscrit dans un contexte difficile pour l’Europe spatiale. Celle-ci est quasiment privée de lanceurs à court terme avec le report en 2023 du vol inaugural d’Ariane 6, la fin de service programmée d’Ariane 5 et l’arrêt de la coopération avec la Russie du fait de la guerre en Ukraine.
L’heure de vérité approche pour Vega-C. La petite fusée européenne doit effectuer son premier vol en décollant mercredi 13 juillet à 08h13 depuis le centre spatial guyanais (soit à 13h13 heure de Paris). Le lanceur de 35 mètres de haut doit mettre sur orbite le satellite scientifique italien LARES-2 à une altitude d’environ 5 900 kilomètres, ainsi que six minisatellites. La fusée, dont les développements ont été financés à plus de 50% par l’Italie, est sous la responsabilité industrielle du maître d’œuvre italien Avio. Ce tir qui intervient dans un contexte difficile pour l’Europe spatiale, porte un triple enjeu.
1. Des évolutions techniques pour affronter la concurrence
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.