Pourquoi la reprise d’Aubert et Duval par Airbus, Safran et ACE prend plus de temps que prévu
Eramet a refusé l’offre de reprise d’Aubert et Duval remise en mars par le consortium constitué d’Airbus, de Safran et du fonds d’investissement ACE Capital Partners. L’opération vire au bras de fer.
Le sauvetage d’Aubert et Duval devrait bien avoir lieu. Mais l’opération tire en longueur. L’offre de reprise engageante présentée courant mars par le consortium formé par Airbus, Safran et ACE Capital Partners (Tikehau Capital) n’a pas trouvé grâce aux yeux du groupe minier. «Nous avons soumis une offre qui reflète l’appréciation de la situation telle que nous la voyons, a expliqué Olivier Andriès, le directeur général de Safran dans le cadre d’un entretien accordé à L’Usine Nouvelle. Mais cette offre a été rejetée par le conseil d’administration d’Eramet.» C’est la première fois que l’un des acteurs du consortium officialise le rejet de cette offre.
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