Pourquoi la pétrochimie européenne n'a pas dit son dernier mot
Conjoncture délicate, concurrence galopante, vieillissement, la pétrochimie en Europe lutte pour maintenir sa compétitivité, s’appuyant sur son intégration amont et aval.
Positionnée en amont de multiples chaînes de valeur industrielles, la pétrochimie demeure méconnue. Au cœur du procédé se trouvent les vapocraqueurs. Alimentées en hydrocarbures, ces grandes installations permettent de craquer les chaînes carbonées pour isoler de grands intermédiaires chimiques, en premier lieu l’éthylène. En aval, ces intermédiaires permettent la production de dérivés, de plastiques et de spécialités chimiques alimentant tous les secteurs industriels. La pétrochimie est ainsi un maillon central en Europe.
Selon le Cefic, la fédération européenne de l’industrie chimique, la pétrochimie comptait pour 25 % des ventes du secteur en 2018, sur un total de 565 milliards d’euros, pour 25 % des 161,7 milliards d’euros d’exportations extra-européennes, et avait généré 6,5 milliards d’euros d’investissements sur le Vieux Continent, soit environ 30 % du total de l’industrie chimique.
Mais le secteur pâtit de trois handicaps.
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