“La situation est inédite”. Les mots de David Garbous, directeur marketing de Fleury Michon illustrent l'inquiétude des industriels de la charcuterie face à la crise de la peste porcine. Depuis le début de l’année, l’épidémie, qui décime le cheptel chinois, fait grimper en flèche les cours du porc. Le 9 septembre, la protéine s’échangeait à 1,693 euro le kilo, soit un cours près de 40% plus élevé qu’en janvier dernier.
Si cette flambée fait les beaux jours des éleveurs porcins, elle inquiète les transformateurs du secteur qui craignent pour leur marge. “Les industriels de l’agroalimentaire vont souffrir de l’engouement pour les porcs européens qui s’annonce”, confirme Gaultier Le Molgat, vice-président du cabinet de conseil Agritel. En cause : la part prépondérante de la matière première dans les coûts de production des industriels.
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