Pourquoi l’indice de réparabilité n’est qu’une étape vers un indice plus global de durabilité
Dans la loi Agec (anti gaspillage et économie circulaire), l’indice de réparabilité est imposé à cinq familles de produits depuis le 1er janvier 2021, mais les entreprises ont un an pour le mettre en place. Une innovation française regardée de près par les autres pays européens et qui préfigure une évaluation plus globale de la durabilité des produits.
Jeter son poste de télévision sans même pouvoir le faire réparer. Ne plus pouvoir utiliser son PC portable ou son smartphone pour cause d’obsolescence programmée. Dans un monde qui doit être plus durable, ce type de comportement, induit par les fabricants industriels eux-mêmes, ne devrait plus avoir cours. Le gouvernement français a intégré dans la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) l’indice de réparabilité, une initiative unique. Aujourd’hui, en France, seuls 40 % des appareils électriques et électroniques qui tombent en panne sont réparés. L’objectif de la loi Agec est d’atteindre 60 % d’ici cinq ans.
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