Pourquoi Air Liquide a choisi Siemens Energy pour produire de l’hydrogène vert à Port-Jérôme
Le partenariat dans l’hydrogène entre Air Liquide et Siemens Energy, annoncé le 8 février, ne laisse aucun doute. C’est finalement le groupe allemand qui va fournir les électrolyseurs pour l’usine d’hydrogène vert de H2V de Port-Jérôme en Seine-Maritime. L’Usine Nouvelle a cherché à comprendre ce choix.
Ce ne sera donc pas le norvégien HydrogenPro, comme prévu en 2019, ou un français, comme McPhy, qui fournira les électrolyseurs de la première usine d’hydrogène vert française que va construire H2V à Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime), pour une puissance totale de 200 megawatts (MW). Depuis l’entrée d’Air Liquide au capital du projet, à hauteur de 40 %, en janvier 2021, le projet a pris une nouvelle dimension… franco-allemande.
Comme dans le domaine du stockage électrique, où l’alliance Total-Saft et Opel fait figure de modèle pour la construction d’un Airbus des batteries, le gouvernement français ne voit l’avenir de son plan hydrogène de 7 milliards que dans une étroite collaboration industrielle avec l’Allemagne. Air Liquide a, le premier, répondu présent. Le 8 février, il a annoncé un partenariat avec l’allemand Siemens Energy, la spin off de Siemens (92 000 salariés et 27,5 milliards d'euros de chiffre d’affaires) introduite en Bourse en septembre 2020. Ensemble, ils veulent créer "un écosystème européen de premier plan" des technologies de l’électrolyse "capable de fournir de l’hydrogène décarboné à des prix compétitifs", indique Benoît Potier, le PDG d’Air Liquide, dans un communiqué.
Obtenir des financements européens
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