Prix des Ingénieurs de l'année
Pour un entrepreneur Christian Val
Prix des Ingénieurs de l'année
Pour un Jeune ingénieur Dorian Colas
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Pour un développement durable Corinne Verdier
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Pour un Projet Industriel Jean-François Bérard
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Pour l’innovation Pascal Montès
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Pour un début Prometteur Katarzyna Chuda
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Pour la science ex æquo Jean-Luc Gach
Prix des Ingénieurs de l'année
Pour la science ex æquo Delphine Keller
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Pour l’ensemble de sa carrière Daniel Ferbeck
Prix des Ingénieurs de l'année
Les lauréats du PIA 2009 en feuilletage
Dans son bureau, aucun signe ostentatoire. Pas un centimètre carré inutile. Si, à 68 ans, Christian Val n’envisage pas la retraite, c’est qu’il est animé par le plaisir de participer activement aux développements technologiques de son entreprise. Ingénieur diplômé de l’Ecole nationale supérieure de céramique industrielle de Sèvres (aujourd’hui à Limoges), auteur d’une thèse de doctorat sur la physique des matériaux, le PDG de 3D Plus a fait une grande partie de sa carrière chez Thomson-CSF, devenu Thales.
Il fut même membre de son collège scientifique. Aujourd’hui, il cumule ses fonctions de président avec celles de directeur technique. «Je suis toujours resté dans la technologie, reconnaît-il. J’ai déposé 97 brevets, dont une vingtaine chez 3D Plus.» Il lance son entreprise en 1996 avec deux collègues, Pierre Maurice et Michel Leroy, «en bonne intelligence avec Thomson». Le groupe lui octroie une licence gratuite des brevets pendant trois ans et prend 20% du capital. «J’aurais pu rester tranquillement chez Thomson, mais les composants 3D sur lesquels je travaillais n’auraient alors pas été développés industriellement.» L’atout de l’entreprise ? Une technologie de miniaturisation des modules électroniques par empilage des composants. Sans connaître une seule défaillance, 30000modules tournent ou ont tourné autour de la terre dans des satellites. Les clients sont prestigieux: le Cnes (France), l’ESA (Europe), l’Isro (Inde), le Jaxa (Japon), la Nasa (Etats-Unis)... Dès le départ, Christian Val a voulu assumer son indépendance. «L’essaimage, avec une promesse de commandes pendant quelques années, n’est pas une bonne solution. Quand les commandes s’arrêtent, c’est la catastrophe. Au contraire, si la jeune société ne bénéficie pas de ce coup de pouce, elle ne s’endort pas!» Pour autant, l’aventure présente forcément des risques. «Je croyais dans la technologie. Mais il faut beaucoup d’optimisme…» L’histoire de 3D Plus lui donnera raison. La première commande viendra du spatial, un secteur qui représente aujourd’hui 90%du chiffre d’affaires.
«Et 90%, c’est également la part de notre activité à l’export», précise Christian Val. Un chiffre d’affaires qui s’élève à 11millions d’euros, contre 7,6millions en 2008 et 8,5millions en 2007 pour une entreprise, qui emploie aujourd’hui 80 personnes. Christian Val, grand-père actif, fou de voyages, jardinier à ses heures, continue d’aller de l’avant : «Il faut garder une technologie d’avance!» Pour tenir sa place dans les dix premiers mondiaux de l’interconnexion 3D, l’entreprise a établi des partenariats avec de grands laboratoires (CEA, CNRS, Fraunhofer…) et a débuté en 2002 les recherches sur une nouvelle technologie d’empilage qui réduit la taille des systèmes d’un facteur 20. Celle-ci est actuellement en phase de qualification. Elle trouvera des débouchés en particulier dans le médical, pour les pacemakers ou les neuro-simulateurs. «D’ici à trois ans, il sera possible de produire en masse, avec un marché qui pourrait atteindre un million de pièces.» Christian Val n’a pas fini d’entreprendre.
Patrice Desmedt
L'autre nominé
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