Pour les sous-traitants automobiles français, difficultés et opportunités en Allemagne
Les équipementiers qui travaillent avec les Allemands cherchent à profiter du ralentissement du marché pour croître sur de nouveaux segments.
"Nous n’avons jamais reçu autant de dossiers d’équipementiers allemands à vendre ou en insolvabilité, remarque Pierre Boulet, le PDG de Novares. Le marché des sous-traitants jusqu’ici relativement protégé par les constructeurs se trouve en grande souffrance." Le fournisseur français d’ébénisteries d’intérieur, de panneaux de commandes, de poignées de porte et de composants moteur réalise 14 % de son chiffre d’affaires, soit 150 millions d’euros, avec Volkswagen (pour 75 millions), BMW (65 millions) et Daimler (10 millions). À ce titre, il perçoit bien les difficultés actuelles.
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