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"Pour le plan 'services sans contact' pas question de réinventer la roue", prévient Olivier Piou (Gemalto)
Pas de perte de temps, ni d’énergie sur le plan "Services sans contact". Le directeur général de Gemalto, qui en a la charge, a déjà identifié les sujets à traiter et veut s’appuyer sur les infrastructures et initiatives existantes pour les compléter. Démarrage dès la fin 2013.
Comme avec l’entreprise qu’il dirige, c’est avec pragmatisme qu’Olivier Piou, DG de Gemalto s’est saisi du plan industriel que lui a confié le gouvernement sur les services sans contact. Il a identifié cinq grands sujets à traiter, décidé de s’appuyer sur l’existant et de le compléter plutôt que de réinventer la roue. Il a aussi écarté le sujet de la technologie, déjà mûre.
Inutile de réinventer la roue
Alors que le gouvernement a demandé aux différents chefs de file d’être prêts début mars, Olivier Piou compte bien démarrer avec son groupe avant fin 2013 ! Il raconte ainsi avoir étonné favorablement le ministère du Redressement productif puisqu’il a déjà soumis une première proposition. "Nous avons présenté un premier document, avec l’idée de faire du concret et du pragmatique, insiste-t-il. Il vaut mieux faire peu mais concret pour que cela soit perceptible par les citoyens." Un aspect qui lui tient à cœur, lui dont l’entreprise a tant de mal à être bien identifiée par ce même grand public. Le plan "services sans contact" devrait donc couvrir cinq sujets : le transport, la banque, l’administration électronique, le commerce et enfin, les plates-formes d’interopérabilité. "Pour chacun de ces thèmes, il existe déjà des choses. Nous n’allons travailler que sur le complément, sur ce qui manque. Nous avons déjà beaucoup de bonnes pratiques sur le sans contact en France. Simplement, elles ne sont pas toujours répliquées. Et il faut que l’on comprenne pourquoi." Pragmatisme, encore. Inutile de réinventer la roue !
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Transport, banque, commerce et administration électronique
"Dans le transport, le plan pourra s’appuyer sur l’infrastructure sans contact déjà existante et sur les expérimentations. Dans la banque, il y a déjà une initiative avec le GIE carte bancaire. Il ne reste plus qu’à coordonner les autres. Dans l’administration électronique, il y a des bons exemples de collectivités locales qu’il faut généraliser. Ce sera un peu plus compliqué du côté des collectivités publiques. Evidemment, dans le commerce, il y a plusieurs initiatives autour du NFC." Restent les plates-formes d’interopérabilité et de test des différents systèmes. "Pour monter une industrie, il faut que chacun puisse aller voir une tierce partie neutre. Les pôles de compétitivité sont parfaits pour cela. Il faut leur donner le rôle et les points d’entrée qui vont bien." D’autant que pour Olivier Piou, la technologie, elle, n’est pas un problème. Elle est déjà mûre. "Les 5 dernières années ont été consacrées à la standardisation. Les business model aussi sont à peu près connus. Parfois, bien sûr, ils se recouvrent et il faut identifier ces points de recouvrement."
Remettre de l’énergie dans le système
Olivier Piou sait aussi déjà comment il va s’organiser : "Il faudra créer quelques sous-groupes pour avoir une dissémination assez pragmatique des projets. Et nous avons déjà proposé de réunir une douzaine de personnes qui ont un impact sur ces sujets et qui formeront le comité de pilotage. Il y a un groupe de projets au sein de Gemalto et on a cherché des gens à l’extérieur." Pour le DG de Gemalto, même si il précise ne pas les connaitre tous, il est vraiment très simple d’établir une liste des 200 personnes qui comptent dans le sans contact. "Il y a beaucoup de gens en France qui ont envie de faire quelque chose sur ces sujets. Et mon objectif, c’est de remettre de l’énergie dans le système."
Emmanuelle Delsol
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