Pour la transparence pharmaceutique en Europe, il reste une large marge de progression
Si, en France, une loi encadre les liens financiers entre les entreprises pharmaceutiques et les professionnels de la santé depuis 2011, ce n’est pas le cas dans la majorité des pays de l’Union européenne. Malgré un « code de conduite » mis en place par la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques, les écueils persistent, mettant en évidence les progrès encore à faire.
Plus de 8 milliards d’euros. C’est le montant cumulé des sommes versées par les sociétés pharmaceutiques de onze pays européens aux professionnels de santé entre 2017 et 2019 inclus. Si suite au scandale du Médiator, la France s’est dotée d’une loi encadrant la transparence de ces transactions, et qu’une poignée d’autres pays ont fait de même - le Portugal, la Grèce, la Roumanie, la Lettonie, la Slovaquie et le Danemark - à des degrés différents, il n’existe aucune homogénéité entre les pays de l’Union européenne. Jusqu'à récemment.
Un cadre législatif variable
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