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La crise grecque plombe l’euro
Pour Christine Lagarde, l'Allemagne joue trop perso
« Lagarde critique la politique de Berlin », titre en Une le Financial Times de lundi. Christine Lagarde, ministre des Finances, désapprouve le modèle allemand basé sur la pression des coûts du travail, dans une interview accordée au journal. Une charge « inhabituelle» selon le quotidien économique et, ce, le jour où les ministres des Finances de la zone euro doivent se réunir pour discuter de l’aide à apporter à la Grèce.
Christine Lagarde dénonce la politique de réduction des coûts salariaux de l’Allemagne. L’évolution de ces coûts entre 1996 et 2009 a flambé en Europe. Ils ont bondi de 35% en France, 45% en Espagne et de 65% en Grèce contre seulement 5% en Allemagne. Outre les bonnes performances de l’Allemagne qu’elle salue, la ministre pense que ce n’est pas « un modèle viable à long terme et pour l’ensemble du groupe [de la zone euro]. Il est clair que nous avons besoin d’une nouvelle convergence.»
La ministre estime que la première économie de l’Union européenne devrait jouer plus collectif en dynamisant sa politique intérieure. Cela serait une planche de salut pour les pays de l’Union qui verraient leur compétitivité stimulée. Christine Lagarde reconnait néanmoins que « Vous ne pouvez pas demander à un acteur, aussi important soit-il, de tirer tout le groupe ». « Mais clairement nous avons besoin d’un sens de l’avenir commun», rajoute-t-elle.
L’autre pomme de discorde est le projet de Fonds monétaire européen proposé par le ministre allemand des finances Wolfgang Schauble. Pour Christine Lagarde, il faudrait « trois, quatre, cinq ans » pour que ce fonds, qui demanderait une évolution des statuts de la zone euro, soit mis en place. Or, la Grèce ne peut pas se permettre d’attendre. L’Europe non plus. Pas quand les économies du Portugal, de l’Irlande de l’Espagne et peut-être même de la France sont en jeu.
Morgane Remy
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