Pour bien démarrer la semaine, l'IA chez Renault-Ampere, puces bio-inspirées et impression 3D de béton fibré
En ce début de semaine, découvrez avec Luc Julia comment Renault compte accélérer dans l'intelligence artificielle en créant un pôle dédié au sein d'Ampere. Des IA qui pourront peut-être tourner sur les puces bio-inspirées que développent 4 start-ups pour réduire le coût énergétique des calculs. Rentrez ensuite dans les travaux menés par la start-up XtreE avec la recherche académique pour imprimer un béton à fibres longues et partagez l'espoir du chercheur Fabrice Raineri de mettre au point des amplificateurs optiques sur puce. Bonne lecture !
« Renault va créer au sein d'Ampere un pôle dédié à l'IA pour déployer des cas d'usage dans tout le groupe », annonce Luc Julia, chief scientist
Renault accélère dans l'intelligence artificielle. En exclusivité pour Industrie & Technologies, Luc Julia, directeur scientifique du groupe, dévoile un projet phare du groupe : la création au sein d'Ampere, la future entité dédiée à l'électrique et au numérique du constructeur, d'un pôle dédié à l'IA chargé de déployer son usage au sein de Renault. Les travaux vont déjà bon train.
Puces inspirées du cerveau : ces 4 start-up attaquent le marché pour réduire le coût énergétique de l'intelligence artificielle
Les puces neuromorphiques sortent des laboratoires, développées par des start-up visant à accélérer et réduire le coût énergétique de l'intelligence artificielle. Misant sur la parcimonie, les réseaux de neurones à impulsions ou les machines bayésiennes, elles se lancent sur le marché.
Comment XtreeE s’appuie sur la recherche scientifique pour imprimer un béton 3D à fibres longues
Le spécialiste de l'impression 3D hors-site à grande échelle, XtreeE, a dévoilé le 5 septembre ses travaux menés avec le CNRS et l'École des Ponts ParisTech. L'objectif ? Le développement d'un composite béton renforcé de fibres longues et l'adaptation de la tête d'impression. Des prototypes industriels sont prévus pour 2024.
« Nos amplificateurs optiques sur puce seront dix fois plus petits et plus sobres que ce qui existe aujourd’hui », lance le chercheur Fabrice Raineri
Le Conseil européen de la recherche (ERC) a octroyé 150 000 euros au projet Milliamp, dirigé par Fabrice Raineri, professeur à l’université Côte d’Azur. Ce spécialiste des nano-composants électroniques explique à Industrie et Technologies l’intérêt de ce développement, qui débouchera fin 2024 sur la preuve expérimentale d’un amplificateur sur puce beaucoup plus efficace. L’application visée est celle des interconnexions optiques de composants micro-électroniques.
Pour bien démarrer la semaine, l'IA chez Renault-Ampere, puces bio-inspirées et impression 3D de béton fibré
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