Petites, moyennes mais nombreuses… Les PME de l'aéronautique et du spatial sont particulièrement représentées pour cette 52e édition du prestigieux salon de Paris-Le Bourget. Regroupées sous l'étendard de leur région ou pays d'origine ou en solo, ces entreprises fourmillent dans les allées du parc des expositions. Montrer leur vivacité à leurs clients, dénicher de nouveau prospects, elles exposent avec ardeur dans un contexte de plus en plus difficile pour les sous-traitants, pour qui "l'aéro" représente la majeure partie de l'activité. L'Usine Nouvelle est partie à la rencontre de plusieurs de ces PME. Portrait de Saturne Technology.
Les imprimantes 3D sur le point d’entrer en production ? Chez le fabricant de pièces de moteurs pour l’aéronautique et des pièces pour le médical Saturne Technology, c’est déjà le cas depuis 2011. Date à laquelle l’entreprise de Sandweiler (Luxembourg), spécialisée en technique de production laser, achète sa première imprimante 3D SLM. Aujourd’hui elle en a trois. Et prévoit déjà l’acquisition d’une quatrième. "Nous prévoyons d’acheter une machine par an pendant cinq ans", avance Walter Grzymlas.
Saturne Technology fabrique environ 10 000 pièces par fabrication additive, qu’ils livrent aux motoristes. Quatre de ses 15 salariés ont été formés à la technologie. Aujourd’hui l’impression 3D reste la majorité de son activité (60% de son chiffre d’affaires), mais la tendance devrait s’inverser, estime le PDG. "Les motoristes, comme GE et Safran, ont pour objectif de produire de plus en plus de pièces en fabrication additive. Ils garderont la fabrication des pièces critiques, mais feront appel à des sous-traitants pour les autres pièces."
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Fabriquer des pièces de rechange
Une belle opportunité pour l’entreprise luxembourgeoise, car peu de sous-traitants traditionnels de l’aéro maîtrise le procédé. Le patron de Saturne Technology estime que sa connaissance de la fabrication laser l’a aidé à appréhender la fabrication additive. La société a aussi pu bénéficier d’aides du gouvernement luxembourgeois pour investir.
Le sous-traitant réfléchit également à un usage de la fabrication additive pour fabriquer des pièces de rechange. Car certains moteurs ne seront bientôt plus en production, mais toujours en vol. L’entreprise rêve aussi d’Outre-Atlantique, où l’usage de l’impression 3D industrielle est beaucoup plus répandu qu’en Europe.
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