Pollutions plastiques : le WWF appelle à l'action collective
Le WWF International publie ce 5 mars un rapport intitulé « Pollution plastique : à qui la faute ? ». « En raison de la mauvaise gestion des déchets, on estime qu’un tiers des déchets plastiques sont entrés dans la nature sous forme de pollution terrestre, d’eau douce ou marine. Les pratiques de consommation rapide génèrent d’énormes quantités de déchets plastiques et le monde est mal équipé pour les traiter ; 37 % des déchets plastiques sont actuellement gérés de manière inefficace », y note l’ONG qui met en avant des chiffres pour la plupart déjà connus pour caractériser une pollution constituant une « menace pour la nature et la société ».
« Bon marché, polyvalent et fiable », le plastique « n’est pas mauvais en soi », il est même « source d’importants avantages pour la société », considère le WWF, qui mets en cause « la façon dont les industries et les gouvernements l’ont géré et la manière dont la société l’a converti en une commodité jetable à usage unique ».
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Sur la base des conclusions de cette étude, le WWF « exhorte les gouvernements, les industries et le grand public à reconnaître que l’approche globale actuelle face à la crise du plastique est un échec » et appelle à l’action collective. L’ONG demande ainsi à « tous les gouvernements » à convenir d’un traité international juridiquement contraignant ou à « établir des objectifs nationaux pour la réduction, le recyclage et la gestion du plastique ».
L’association appelle en outre entreprises et industries à « réduire le plastique excessif et inutile », à s’engager à innover et à « utiliser des matières plastiques recyclées ou des alternatives durables », ou encore à « investir dans des systèmes de gestion des déchets respectueux de l’environnement sur les marchés d’utilisation finale et dans les pays où les déchets plastiques sont importés pour être éliminés ».
La société civile et le grand public ne sont, enfin, pas oubliés, le WWF les encourageant à agir à leur niveau en matière d’information, d’incitation et, bien-sûr, de choix de consommation.