Tout le dossier Tout le dossier
-
Conception
Poietis : l’impression du vivant par laser
-
Biotechs
Organovo multiplie les partenariats industriels dans la bioimpression
-
Conception
Safran veut faire de l'impression 3D le nouveau moteur de l’aéro
-
Conception
Le français Fabulous veut s'attaquer au BTP
-
Conception
GE vise les 100 000 pièces imprimées en 3D
-
Conception
Sculpteo : du sur-mesure en ligne
-
Conception
3D Systems : l’incontournable
-
Conception
Stratasys : le pionnier
-
Conception
Le MIT veut révolutionner l'impression 3D avec MultiFab
-
Production
Impression 3D métal : Michelin et Fives se positionnent sur le marché
-
Fabrication additive
OsseoMatrix crée des os sur mesure par impression 3D
-
Fabrication additive
Gizmo 3D : une technologie pour imprimer en 3D à toute vitesse
-
Fabrication additive
CLIP, la nouvelle techno pour imprimer encore plus vite en 3D
-
Fabrication additive
L'imprimante 3D de Leapfrog : cinq fois plus rapide et multimatériaux
-
Production
Beam répare l'irréparable
-
Conception
Prismadd : le dernier-né prometteur
-
Fabrication additive
Autodesk : le fédérateur
-
Conception
Siemens turbine à l’impression 3D
-
Conception
Le CEA-Liten veut doper les matériaux de l'impression 3D
-
Conception
Le français Gorgé vise l'international
Poietis : l’impression du vivant par laser
La start-up bordelaise, spin-off de l'Inserm Bordeaux, a mis au point une technologie de bioprinting par laser permettant d'imprimer des tissus vivants avec une résolution de 20 micromètres. Poietis a récemment signé un accord avec le géant allemand de la chimie BASF. La jeune pousse cherche actuellement à lever 600 000 euros sur une plate-forme de crowdfunding pour financer son développement.
Fondée en 2014 et dirigée par Fabien Guillemot, la start-up Poietis, issues de recherches menées au sein de l’Inserm Bordeaux, s'est spécialisée dans les techniques de ''bioprinting'', ou bioimpression en français.
La jeune pousse a mis au point une technologie de bioimpression par laser pour développer des tissus vivants. Dans les détails, le procédé permet, via la focalisation d’une impulsion laser sur une cartouche, de former un jet d’encre biologique vers un substrat sur lequel sont collectées des microgouttelettes de cellules. Les motifs de cellules sont quant à eux obtenus par un balayage rapide de la cartouche par le laser. Cette technologie permettrait ainsi d’imprimer 10 000 gouttelettes par seconde, avec une résolution de 20 micromètres. « Cette haute définition permet d’intégrer plus d’informations, plus de détails dans le tissu » explique la start-up. « Ces informations concernent à la fois le positionnement microscopique en 3D des constituants des tissus et l’anticipation de leur évolution dans le temps jusqu’à l’émergence de formes et de fonctions particulières »
Le développement et la fabrication de tissus biologiques représentent des enjeux socio-économiques évalués à 15 milliards de dollars en 2014. Ils devraient doubler d'ici 2018. Outre la médecine régénératrice, les tissus vivants bioimprimés trouvent aussi des applications dans les industries cosmétique et pharmaceutique pour le test de candidats médicaments et la médecine personnalisée. Poietis a ainsi récemment signé un accord de R&D avec le géant allemand de la chimie BASF. Le partenariat vise à appliquer la technologie de bioimpression de Poietis pour améliorer le modèle de peau reconstruite MimeskinTM de BASF pour des tests de principes actifs alternatifs à l’expérimentation animale pour les marchés de la cosmétique et dermopharmacie. Poietis mène, par ailleurs, une levée de fonds sur la plate-forme de ''crowdfunding'' Wiseed. Elle cherche à recueillir 600 000 euros pour financer son développement.
PARCOURIR LE DOSSIER