Pierre Gattaz s'oppose à la mise en place d'une fiscalité écologique

Le nouveau président du Medef Pierre Gattaz s'est dit hostile à la fiscalité écologique, estimant que la France était déjà "submergée" par les taxes.

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07 juillet 2013 \ 21h22

Mis à jour 08 Juil. 2013

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07 Juillet 2013 \ 21h22

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08 juillet 2013

Pierre Gattaz s'oppose à la mise en place d'une fiscalité écologique

"Je dis non à toute fiscalité écologique, l'environnement doit se traiter aussi par nos entreprises, l'innovation, par les sciences, par les ingénieurs", a déclaré le nouveau prédisent du Medef Pierre Gattaz, dans l'émission du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI ce dimanche 7 juillet. "Ce sont des problèmes d'ingénieurs, faisons confiance à nos entreprises".

"Il ne faut pas augmenter les taxes, on est submergé de taxes", a-t-il ajouté. "On a fait le calcul, 0,1 point d'augmentation de cotisations sociales, ça crée 10 000 chômeurs à 5 ou 7 ans."

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"Trois problèmes" posés par la hausse des taxes sur le diesel

Le Comité sur la fiscalité écologique plaide pour un rééquilibrage de la taxation entre les carburants afin de cesser d'encourager l'utilisation du diesel, jugé plus polluant. Selon le Journal du Dimanche, l'exécutif envisage une première hausse de 0,4 centime par litre de diesel dès l'année prochaine.

Cette hausse du diesel "va induire trois problèmes", a souligné Pierre Gattaz. Le pouvoir d'achat d'un consommateur roulant en diesel va être "amputé", la filière diesel automobile "performante" va être affaiblie et le coût des transports en France va augmenter.

Le patron du Medef s'est également dit opposé à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim d'ici 2016 comme s'y est engagé le chef de l'Etat François Hollande.

"Je crois qu'il faut la garder et il faut surtout revoir le calendrier qui consiste à dire en 2025 nous allons passer de 75% de production électrique via le nucléaire à 50%, c'est extrêmement court", a-t-il dit.

Avec Reuters (Marine Pennetier)

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