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Le président du Medef regrette notamment le retrait de "deux mesures très importantes pour l'emploi dans les TPE-PME : le plafonnement des indemnités prud'homales et la possibilité de passer en forfait jours par une discussion directe avec le salarié". Le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) Philippe Darmayan a également exprimé son regret de voir certaines dispositions disparaître mais y voit toujours "un projet qui va dans le sens de plus d'emploi et de faciliter l'économie".
Le président du Medef, Pierre Gattaz, est déçu par la nouvelle version de la loi travail présentée par Manuel Valls ce lundi 14 mars. Il le dit dans une interview publiée ce mercredi dans les quotidiens du groupe de presse Ebra (L'Est Républicain, les DNA, Le Dauphiné Libéré...).
"La version initiale du texte portait des adaptations favorables à la création d'emplois en CDI, en déverrouillant le marché du travail. Mais nous sommes déçus par la deuxième version, car le Premier ministre a retiré deux mesures très importantes pour l'emploi dans les TPE-PME : le plafonnement des indemnités prud'homales et la possibilité de passer en forfait jours par une discussion directe avec le salarié", explique-t-il notamment.
Le patron des patrons poursuit : "nous n'avons plus le temps du compromis. Le donnant-donnant permanent, ça se solde par des citadelles d'avantages sociaux et un code du travail de 3500 pages qui laissent jeunes et chômeurs au chômage ! Passons au gagnant-gagnant pour recréer de l'emploi." Pierre Gattaz indique enfin que l'organisation patronale va "continuer à faire de la pédagogie, pour qu'on revienne au texte initial".
Les industriels du GFI "déçus" mais désireux de voir le texte aboutir
"La loi, telle qu'elle est, nous la soutenons toujours, mais on est déçus et on est inquiets", a de son côté déclaré ce mardi le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) et président d'ArcelorMittal France, Philippe Darmayan, qualifiant de "recul" cette version corrigée du projet de loi travail.
"On est déçus car nous pensons que le premier projet de loi, qui n'a pas été présenté finalement, comprenait un certain nombre de dispositions qui permettaient de libérer l'emploi" et "notamment en fixant un cadre clair aux embauches et au CDI", a-t-il souligné, regrettant cet abandon d'une "clarification du jeu, une clarification des conditions (qui) était appliquée à l'ensemble des entreprises" grandes ou petites.
Il est revenu sur l'inquiétude des industriels concernant le calendrier parlementaire sur ce texte : "on est encore au stade d'un projet qui n'est pas encore soumis au Conseil d'Etat, pas soumis en Conseil des ministres et pas soumis à l'Assemblée nationale"
S'il a exprimé "une certaine déception, notamment pour les PME", Philippe Darmayan a précisé sur BFM Business qu'il soutenait toujours ce projet, qui "tel qu'il est aujourd'hui, après sa réduction, reste un projet qui va dans le sens de plus d'emploi et de faciliter l'économie".
"Pour la première fois, nous avons un lien entre les contrats et l'activité économique, c'est quelque chose qui était un tabou en France" (...), pour la première fois, nous avons des avancées significatives sur la contractualisation avec les syndicats", a-t-il noté. "Nous avons un moyen de réduire enfin le volant de CDD et d'intérim (...) pour les remplacer par des contrats à durée indéterminée, moyennant un certain nombre de règles du jeu avec les syndicats et avec le personnel".
L'interview de Philippe Darmayan sur BFM Business :
Pierre Gattaz et les industriels se disent déçus par la version corrigée de la loi travail
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