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Philae : espoir des chercheurs après une communication de vingt minutes
Dans la nuit du 9 au 10 juillet, le module Philae, posé sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, a communiqué durant vingt minutes avec la Terre. Réalisée par l'intermédiaire de Rosetta, en orbite autour de la comète, la connexion a même pu se faire sans interruption durant douze minutes. Pour le CNES, il y a bon espoir de pouvoir continuer les analyses sur la comète.
Depuis son arrivée sur la comète Tchouri, le robot Philae joue à l’ascenseur émotionnel avec les scientifiques du centre national d’études spatiales (Cnes). Injoignable depuis le 14 juin, le robot capricieux a finalement offert aux chercheurs une communication de vingt minutes quasiment ininterrompue dans la nuit du 9 au 10 juillet. Après un mois de tentatives infructueuses d’obtenir une connexion digne de ce nom, cette nouvelle fait renaître l’espoir de récupérer des données supplémentaires sur la comète.
Pour obtenir cette connexion, les scientifiques ont multiplié les tentatives d’approche en jouant sur la distance entre Philae, posée sur la comète, et son relais en orbite : la sonde Rosetta. Cette dernière est située à 210 kilomètres de la comète afin d’éviter les poussières dégagées par la fonte de Tchouri qui se rapproche du Soleil et est parfaitement contrôlée depuis le centre du CNES à Toulouse. À force d’essais, en modifiant positionnement, angle et distance, la connexion a finalement pu être obtenue entre les deux machines, générant la surprise des scientifiques eux-mêmes.
Avec cette première conversation de longue durée depuis l’atterrissage en novembre 2014, les astronomes ont pu vérifier l’état de santé des différentes parties du corps du robot. Couché sur le flanc, le module est en effet en mauvaise posture et certains de ses instruments auraient pu souffrir durant ces derniers mois sans contact. Mais tout semble avoir tenu le choc. Les scientifiques espèrent maintenant pouvoir réitérer ce genre de rapport pour pouvoir pousser la mission plus loin tout en limitant les risques de rupture des communications. En effet, un créneau d’une dizaine de minutes est nécessaire pour transmettre des demandes d’opération complexes à Philae.
« Dans un premier temps, on pourra récupérer les données qui avaient été récupérées lors de l’atterrissage mais qui n’avaient pas pu nous être transmisses » détaille Francis Rocard, responsable du programme d'exploration du système solaire au Cnes. Les caméras seront également activées pour nous renseigner sur l’environnement immédiat du robot. » La caméra de descente, située sous le robot, pourra ainsi révéler si la foreuse peut être utilisée ou si l’outil d’analyse à fluorescence X peut atteindre la surface et faire un prélèvement révélant de précieuses informations comme la composition atomique de la comète.
Plus tard, si ses premiers efforts sont couronnés de succès, les scientifiques tenteront des actes plus risqués comme l’utilisation de la foreuse. Le problème est qu’un emballement de l’appareil pourrait déplacer Philae, allant jusqu’à la mettre dans une position où son émetteur se retrouverait face contre terre. Un tel scénario signerait la fin de la mission et une rupture brutale des communications avec la Terre. Gageons que les prochaines informations contrediront cette possibilité.
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