Perturbateurs endocriniens: lancement de la consultation sur la stratégie nationale
Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, épisode 2. Après une première stratégie depuis 2014, François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, ont annoncé, le 14 janvier, le lancement d'une consultation sur la nouvelle stratégie sur les perturbateurs endocriniens, pour la période 2019-2022. La consultation publique du projet, qui a nécessité un peu moins d'un an pour être élaboré, par toutes les parties prenantes, selon le gouvernement, est ouverte jusqu'au 8 février prochain. Celui-ci se décline en trois volets d'actions, en premier lieu pour la protection de la population. Sur ce thème, il est prévu de lister les substances pouvant présenter des propriétés perturbatrices endocriniennes, de mener une campagne grand public et de créer un site Internet de référence pour alerter sur les risques et les bonnes pratiques, et enfin de développer la formation des professionnels de santé et des agents des collectivités territoriales. Le deuxième volet porte sur les actions pour la protection de l'environnement : « analyses exploratoires sur des produits de grande consommation destinés à des populations sensibles (jouets destinés aux enfants de moins de trois ans) en y recherchant des substances non réglementées présentant des propriétés de perturbateurs endocriniens avérées », mesures d'imprégnation de différents milieux (air, eau et sol) et centralisation des données, renforcement de la connaissance de l'exposition aux perturbateurs endocriniens via l'alimentation, par le biais d'une enquête sur l'alimentation qui doit être lancée cette année, et obtenir l'engagement volontaire d'industriels et de distributeurs pour la substitution de substances aux propriétés potentiellement perturbatrices endocriniennes. Le dernier volet se penche sur les actions pour améliorer les connaissances. Avec la volonté « d'assurer une coordination pour soutenir la recherche et l'innovation », et d'élargir « la surveillance à d'autres pathologies que celles de la reproduction, en lien avec les perturbateurs endocriniens ».
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