Tout le dossier Tout le dossier
-
Aéro - Spatial
[INFOGRAPHIE] Le marché français des drones civils pourrait dépasser 650 millions d’euros en 2025
-
Aéronautique
Cartographie aérienne : une application pour voir à travers les yeux de son drone professionnel
-
Aéronautique - Spatial
Exclusif : Avec le logiciel Mach 7, le trafic aérien des drones enfin visualisé
-
Technos et Innovations
Un test grandeur nature pour les drones de surveillance de la SNCF
-
Aéronautique
Parrot veut profiter de l'ouverture de tests de drones civils aux Etats-Unis
-
Aéro - Spatial
La filière du drone civil entre en phase de décollage
-
Aéro - Spatial
GRTgaz met le drone à l'épreuve
-
Aéro - Spatial
Les drones attaquent l'industrie
-
Aéronautique
Quand le drone investit le vignoble...
-
Aéro - Spatial
Inondations : quand un drone aide les secours
-
La matinale de l'industrie
La filière du drone civil veut construire son développement industriel en 2014
-
Aéro - Spatial
Bertin Technologies dénonce une réglementation castratrice pour les drones en France
-
Aéro - Spatial
Des essais grandeur nature de drones civils autorisés aux Etats-Unis
-
Aéronautique
Jeff Bezos crée le buzz avec "Amazon Prime Air", la livraison par mini-drones
-
Technos et Innovations
Drones de livraison : les challengers qui veulent devancer Amazon
Parrot veut profiter de l'ouverture de tests de drones civils aux Etats-Unis
L'entreprise suisse SenseFly, en partie rachetée par le français Parrot en 2012, veut faire voler ses drones aux Etats-Unis dans les zones de tests retenues par la FAA en décembre.
En décembre 2013, la Federal Aviation Administration (FAA) désignait six zones géographiques dans lesquelles des entreprises et universités allaient pouvoir mener des tests grandeur nature de drones civils. Une nouvelle étape en vue de l'élaboration d'ici septembre 2015 d'une cadre réglementaire autour de l'utilisation de ces engins volants sans pilote dans le ciel américain.
sensefly veut participer aux tests
Pour le français Parrot, "c'est une très bonne nouvelle", commente le PDG Henri Seydoux. Le groupe a acquis la majorité du capital de la société suisse SenseFly, qui produit des drones à usage professionnel, en 2012. Le modèle phare de SenseFly, l'eBee, équipé d'outils de cartographie aérienne, est déjà présent dans le ciel des Etats-Unis. La société européenne travaille étroitement avec la New Mexico State University (NMSU), qui dispose d'un site de tests à Las Cruces. Il s'agit, historiquement, du premier espace de vol approuvé par la FAA pour les UAS (Unmanned Aerial Systems, systèmes de vol sans pilote) et d'un lieu de recherche en pointe sur les nouveaux objets volants. "Le process pour avoir l'accréditation de vol est déjà bien établi a NMSU, et devrait se retrouver (à peu près) sur les autres sites", prédit Baptiste Tripard, responsable de SenseFly pour l'Amérique du Nord. La société compte bien capitaliser sur cette expérience pour faire partie des opérateurs sélectionnés par la FAA dans cette nouvelle étape.
Qu'attend SenseFly de cette nouvelle vague de tests ? "Il s'agit avant tout de faire des vols de recherche en interne, de sensibilisation au public, mais aussi des vols d'essai pour apporter à la FAA un ensemble de données empiriques afin de les aider, en tant que leader sur le marche des ailes volantes très légères, a définir au mieux les standards a venir, notamment le cadre réglementaire autour de l'utilisation de drones miniatures", résume Baptiste Tripard.
l'ebee butine déjà aux etats-unis
SenseFly travaille déjà avec des agences publiques américaines, qui ont l'autorisation d'utiliser des drones, sur plusieurs chantiers. Le corps d'ingénierie civile de l'US Army a opté pour l'eBee afin de vérifier la solidité des digues autour de la Nouvelle-Orleans. Le département des transports de l'Ohio utilise également l'aile volante franco-suisse pour inspecter ses infrastructures.
L'entreprise se positionne aussi sur un marché porteur : l'agriculture. "Notre solution apporte une réponse à un des enjeux primordiaux aux Etats-Unis, comme l'utilisation de pesticides. Grâce à nos outils proches infra rouges, les agriculteurs peuvent détecter le stress des plantes, définir quelle zone précise de leur parcelle a besoin, ou pas, de fertilisants ou d'irrigation. C'est une source d'économies énormes et de progrès environnementaux", explique Baptise Tripard. L'agriculture bénéficie d'un environnement réglementaire et technique plus favorable que d'autres secteurs : les exploitants agricoles ont d'ores et déjà le droit d'utiliser des drones sur leurs propres terres, en dessous d'une altitude de 120 mètres. Parrot, à travers SenseFly, a donc le champ libre pour se positionner sur ce marché plein de promesses.
Sylvain Arnulf
SUR LE MÊME SUJET
Parrot veut profiter de l'ouverture de tests de drones civils aux Etats-Unis
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER