Panasonic se renforce dans l’intelligence artificielle en rachetant la pépite californienne Arimo
Le géant japonais de l’électronique Panasonic met la main sur la pépite californienne de l’intelligence artificielle Arimo. Un investissement qui vise à conforter son virage sur les services et produits d’Internet des objets.
En crise larvée depuis cinq ans, Panasonic continue à parier sur l’intelligence artificielle et l’Internet des objets pour remonter la pente. Le géant japonais de l’électronique, qui emploie 257 500 personnes dans le monde et affiche un chiffre d’affaires de 55 milliards d’euros sur le dernier exercice fiscal clos en mars 2017, conforte son expertise dans le domaine en rachetant Arimo, une pépite californienne de l’apprentissage statistique profond (Deep learning). Les termes de la transaction ne sont pas dévoilés.
De la logique floue à l'intelligence artificielle moderne
Le groupe d’Osaka a été pionnier dans ce domaine en intégrant à la fin des années 1990 la logique floue, une première forme d’intelligence artificielle, dans certains de ses produits comme les aspirateurs. Il veut maintenant passer à la vitesse supérieure en intensifiant ses développements dans ses cinq labos de recherche sur le sujet (trois au Japon, un à Singapour et un dans la Silicon Valley, aux Etats-Unis) avec cinq grands secteurs d'application: l'électronique grand public, la robotique, la domotique, la voiture autonome et les services pour entreprises.
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Panasonic compte aujourd’hui une centaine de spécialistes de l’intelligence artificielle. Son plan de développement prévoit de porter ce chiffre à 300 dans deux ans puis à 1000 dans cinq ans. Contrairement à des géants d’internet tels que Google, Amazon ou Microsoft, Panasonic prévoit d’aller au-delà de l’intégration dans ses produits et solutions pour le grand public et les entreprises. Il songe à utiliser aussi l’intelligence artificielle dans ses usines et ses process pour en améliorer l’efficacité, à l’instar de ce que font déjà ses compatriotes NEC, Fujitsu ou Toshiba. Il ambitionne d’en faire également la base d’une diversification dans les services prédictifs d’Internet des objets avec l’objectif de générer un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions de dollars dans cette activité.
Chasse des talents
Pour assouvir ses ambitions, Panasonic se lance dans une chasse mondiale de talents qui le confronte à la compétition de géants d’internet comme Google, Facebook, Microsoft ou Alibaba. L’acquisition de pépites comme Arimo constituent un des moyens de mettre la main sur de précieux spécialistes.
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