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OxSyBio imprime des cellules synthétiques en 3D avec de l'eau
Imprimer un organe reste encore du domaine de la science-fiction, mais la jeune pousse OxSyBio compte bien parvenir à imprimer en 3D du tissu synthétique capable de remplacer des cellules biologiques lors d'opérations chirurgicales.
Une start-up née de l'Université d'Oxford en Grande-Bretagne, OxSyBio, vient d'être lancée après avoir récolté un million de livres sterling (1,2 million d'euros) d'investissement. Dirigée par le professeur de biologie chimique Hagan Bayley, OxSyBio se spécialise dans une technologie qui permet d'imprimer des matériaux synthétiques similaires à des tissus vivants à partir de gouttelettes d'eau.
Ces développements se basent sur les recherches de Hagan Bayley à Oxford, qui ont notamment été publiées dans la revue à comité de lecture Science en avril 2013. Ces recherches ont démontré qu'il est possible d'imprimer un réseau de gouttelettes permettant une communication électrique entre elles afin qu'il agisse comme un tissu biologique.
VOS INDICES
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Les gouttelettes, d'une taille proche de celle des cellules humaines, sont formées à partir d'une solution aqueuse, puis remplies d'éléments chimiques ou biochimiques appropriés. Cela leur confère une complexité équivalente grâce à leurs divers compartiments, et elles ont la capacité de transmettre des signaux comme les nerfs le font dans du tissu biologique. Les chercheurs arrivent ainsi à reproduire le fonctionnement d'un muscle.
LA MÉTHODE DOUCE
Le principal avantage de cette technologie propriétaire développée en interne par rapport à celles déjà existantes, est qu'elle est beaucoup moins agressive envers les tissus imprimés. En effet, les technologies actuelles d'impression 3D de cellules provoquent généralement la mort d'une grande partie d'entre elles. Elle est également beaucoup plus précise, permettant d'imprimer des cellules individuellement.
Contacté par Motherboard, le chercheur a cependant indiqué qu'imprimer un organe entier n'est pas pour lui du domaine du réalisable, même à moyen terme. Hagan Bayley se concentre plutôt sur la création de tissus de remplacement pour les opérations chirurgicales, méthode qu'il espère être au point d'ici 5 à 10 ans. En attendant, OxSyBio veut fabriquer des tissus pour tester des médicaments, en remplacement des cultures utilisées habituellement. Sa technique a plusieurs avantages, comme par exemple la capacité de reproduire des tumeurs avec plus de précision pour mieux tester les produits.
Ci-dessous une vidéo d'un tissu artificiel imprimé en 3D, mise en ligne par Quantum Day :
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