Orangina a racheté son embouteilleur
L'Européenne d'embouteillage (380 millions d'euros de chiffre d'affaires) dispose de quatre sites en France : La Courneuve en Seine-Saint-Denis, Châteauneuf-de-Gadagne dans le Vaucluse, Donnery dans le Loiret, et Meyzieu dans le Rhône. Des unités qui emploient 550 personnes et travaillent également en prestation pour Pepsi et Coca-Cola pour une petite partie de leurs volumes.
Orangina France (706 millions d'euros en 2010, + 4 % par rapport à l'année 2009, année pourtant "record") est numéro 2 des softs drinks en France. Il représente environ 20 % de parts de marché, derrière Cola-Cola qui possède environ 50 % du marché.
Orangina possède un portefeuille de marques important : Orangina, Oasis (la deuxième marque de l'univers des softs drinks derrière Coca-Cola), Schweppes et Pulco. "Ces quatre marques représentent 80 % de nos ventes et 90 % de nos investissements promotionnels, explique Hugues Pietrini, PDG de la filiale française. Nous avons aussi Champomy et Pampryl, et de "belles endormies" comme Ricqlès, Gini et Canada dry, que nous pourrions réveiller prochainement".
Le groupe connaît depuis quelque années une croissance supérieure au marché, notamment grâce à de nombreux lancements de produits et des campagnes de communications décalées, notamment pour Orangina. "La prise de contrôle de notre embouteilleur va nous permettre d'investir sur de nouvelles lignes afin de développer de nouveaux procès, de nouveaux packs, de nouveaux formats, et au final de nouveaux moments de consommation", explique le PDG.
Orangina France représente la moitié des ventes du groupe Orangina, basé à Barcelone (l'Espagne représente 30 % du chiffre d'affaires), et qui emploie 2 800 personnes. Le groupe a été racheté il y a un an et demi par le japonais Suntory : "Par rapport à la logique des fonds, qui raisonnent à court terme, nous avons acquis de la stabilité. Nous avons la chance d'avoir aujourd'hui un actionnariat familial qui raisonne dans la durée et nous donne toute latitude pour nous développer", explique Hugues Pietrini.
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