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Pierre Gattaz donne le coup d'envoi à une mobilisation du patronat
"On n'avance pas en vociférant", critique Stéphane Berretti
S'il partage sur le fond l'analyse du Medef, Stéphane Berretti, patron de PME ne pense pas que la méthode employée soit la bonne. Il ne manifestera pas, par désaccord sur la méthode.
Stéphane Berretti, président du groupe Ageclair
Son entreprise : 70 personnes 6,3 millions d'euros de chiffre d'affaires. Son siège social est à Colombes. Le principal site de production est en Eure-et-Loir, à Nottonville
"Sur le fond, je ne suis pas en désaccord avec ce qu'écrit le Medef. Ce week-end, j'enverrai peut-être une ou deux propositions qui me tiennent à coeur sur leur site. Je pourrais signer un manifeste mais je ne me joindrai pas au mouvement du Medef. D'abord parce qu'un patron doit se battre d'abord dans son entreprise. Ensuite, je trouve Pierre Gattaz trop agressif dans son expression. Je ne suis pas sûr que dans le climat délétère qui est le nôtre ce soit le meilleur moyen. Il y a des choses bien qui se font comme le CICE, le gouvernement fait un vrai effort de simplification. Ce n'est pas parfait, la simplification c'est un peu complexe. Mais je ne veux pas tomber dans le French Bashing, dans cette attitude qui consiste à tout critiquer tout le temps. Je suis convaincu qu'on n'avance pas en vociférant chacun de son côté, au contraire. Pour progresser ensemble et trouver des solutions, il faut de la sérénité. Je m'y emploie chaque jour dans mon entreprise, j'invite mes équipes à le faire. Alors je me méfie des mouvements qui pourraient renforcer l'idée d'une lutte entre patrons salariés et gouvernement. C'est ce qui nous empêche d'avancer. Il faut arrêter de dire qu'on ne peut pas entreprendre en France, ça crée un bruit de fond préjudiciable. C'est compliqué, il y a des choses à faire, mais on peut entreprendre."
Propos recueillis par Christophe Bys
"On n'avance pas en vociférant", critique Stéphane Berretti
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