Nvidia inaugure Cambridge-1, le supercalculateur le plus puissant du Royaume-Uni et dédié à la santé
Dédié à l'intelligence artificielle et à la santé, Cambridge-1 est le supercalculateur le plus puissant du Royaume-Uni. Conçu par Nvidia, il est inauguré ce 7 juillet à Harlow (Angleterre). Recherche de nouveaux médicaments, traitement et synthèse d'images médicales, analyse génomique... Plusieurs projets sont annoncés pour l'occasion avec cinq partenaires privés et académiques.
Nvidia inaugure ce 7 juillet le supercalculateur Cambridge-1 dédié à la recherche dans les domaines de l'intelligence artificielle (IA) et de la santé au Royaume-Uni, sur le site de Kao Data à Harlow (Angleterre). « Le but est de transformer le secteur de la médecine en permettant des avancées qui seraient impossibles avec les infrastructures traditionnelles, notamment face à la masse de données de santé accumulées de manière exponentielle ces dernières années », a indiqué David Hogan, vice-président entreprise chez Nvidia, lors d'une conférence de presse en amont de l'inauguration.
En mettant leurs ressources en calcul haute performance à la disposition de la recherche médicale pour étudier le virus Sars-cov-2 et identifier des traitements potentiels au début de la crise du covid-19, les acteurs du supercalcul avaient déjà mis en lumière l'intérêt de cette technologie qui peinait encore à s'imposer dans les secteurs de la santé et de la biologie. « Le covid-19 a rendu encore plus évident qu'il était temps pour l'IA et le supercalcul d'aider la recherche médicale », souligne-t-on chez Nvidia. « Aujourd'hui, face à l'arrivée de variants, le supercalcul pourrait permettre d'adapter rapidement les vaccins par exemple », ajoute Craig Rhodes, responsable chez Nvidia de l'intelligence artificielle pour la santé et la biologie dans l'industrie en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.
VOS INDICES
source
165 -2.37
Août 2023
PVC
Base 100 en décembre 2014
130.4 -0.08
Août 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
97 =
Août 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
Le Royaume-Uni entre dans le Top50
Supercalculateur le plus puissant du Royaume-Uni, Cambridge-1 offre une capacité de calcul de 400 pétaflops (10^15 opérations en virgule flottante par seconde) dédiées l'intelligence artificielle et 8 pétaflops dédiées à la résolution de systèmes d'équations linéaires (Linpack performance). Cela le place au 42ème rang des supercalculateurs les plus puissants du monde (Top500), selon Nvidia. Il détrône ainsi outre-Manche celui du bureau météorologique du Royaume-Uni (58ème). En guise de comparaison, en juin 2021, le Top500 est dominé par le supercalculateur Fugaku du RIKEN Center for Computational Science au Japon. Le premier européen est au Centre de recherche de Juliers (Allemagne) (8ème) et le premier français chez Total : Pangea III (21ème).
La construction de Cambridge-1 avait été annoncée en octobre 2020. Il est basé sur une architecture modulaire qui a permis à Nvidia de le mettre en place en moins de vingt semaines, affirme David Hogan : « C'est phénoménal, d'autant plus avec les contraintes liées au covid-19. Installer un système de ce type de manière traditionnelle prendrait normalement environ deux ans. »
Nouveaux médicaments, imagerie, génomique
Pour Nvidia, Cambridge-1 est aussi le premier supercalculateur conçu et construit spécialement pour la recherche externe. L'inauguration est d'ailleurs accompagnée du lancement de plusieurs projets avec cinq partenaires privés et publics. GSK et AstraZeneca l'utiliseront pour la recherche de nouveaux médicaments. AstraZeneca travaillera également avec Nvidia sur l'utilisation de l'IA pour analyser des images numérisées comme des coupes de tissus humains.
Le King's College de Londres et le NHS Foundation Trust de Guy's and St Thomas utiliseront Cambridge-1 pour apprendre à des modèles d'IA à générer des images synthétiques du cerveau à partir de données issues d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Le but étant de d'améliorer la compréhension de certaines maladies du cerveau pour améliorer les diagnostics et les traitements.
Enfin, Oxford Nanopore Technologies, une entreprise britannique qui distribue des appareils de séquençage d'ADN, compte accélérer ses algorithmes d'analyse génomique et en améliorer la qualité
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