Novartis étudierait la vente de son activité dermatologique
Le géant suisse étudierait des options stratégiques concernant son activité de dermatologie, a révélé Reuters, de sources proches du dossier. Novartis aurait mandaté le cabinet de conseil en investissement Centerview pour ce faire. Les sources de Reuters évoquent un montant possible d'1,5 milliard de dollars (1,3 Mrd €), alors que Novartis et Centerview se refusent pour l'heure à tout commentaire. Sandoz, la filiale de génériques de Novartis, qui possède un large portefeuille de produits dermatologiques allant des onguents stéroïdiens aux crèmes contre la dermatite atopique, est actuellement confrontée à des difficultés, dues aux pressions sur les prix aux États-Unis, qui l'ont amenée à arrêter la vente de certains produits et à fermer une usine dans le Colorado (CPH n°819). Fondé à Bâle en 1886, Sandoz a fusionné en 1996 avec son voisin Ciba-Geigy pour former Novartis. Si ce dernier a peu à peu augmenté la gamme de produits dermatologiques de Sandoz, aucun de ses produits ne figure dans le top 10 des meilleures ventes à l'unité du secteur. En décembre dernier, Sandoz avait mis la main sur la marque spécialiste des soins pour la peau AmLactin, appartenant aux laboratoires Upsher-Smith, pour un montant non dévoilé. Et en 2012, Sandoz s'était emparé du laboratoire américain Fougera Pharmaceuticals, pour 1,5 Mrd $ (CPH n°592). Toujours selon Reuters, la cession des produits dermatologiques de Novartis pourrait intéresser des acteurs du secteur mais aussi des sociétés de capital-investissement, même si la procédure n'en est encore qu'à ses débuts et pourrait même ne pas aboutir.