Novaremed signe avec NeuroFront pour développer son traitement non opioïde de la douleur en Chine
Le montant de l’accord entre le laboratoire et la biotech dépasse 130 M$.
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Le laboratoire suisse Novaremed vient de signer un accord de licence avec la biotech chinoise spécialisée en neurologie, NeuroFront, concernant le développement et la commercialisation du NRD.E1.
Ce candidat-médicament, une petite molécule non opioïde de Novaremed, administrée par voie orale, est actuellement évalué dans plusieurs essais de phase I et de phase IIa pour traiter la neuropathie diabétique périphérique douloureuse (NDPD).
En vertu de l'accord, Novaremed est admissible pour recevoir de NeuroFront plus de 130 millions de dollars (127 M€) en paiement initial et d’étapes, en plus de redevances sur les futures ventes. La biotech disposera, elle, des droits exclusifs de développement, de mise sur le marché et de fabrication du NRD.E1, pour le territoire de la Grande Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao et Taïwan) et Singapour.
« Les médicaments approuvés pour la NDPD apportent un soulagement inadapté et sont associés à de nombreux effets secondaires intolérables. Sur la base des données précliniques et cliniques, nous pensons que le NRD.E1 pourrait offrir des avantages uniques qui révolutionneront la manière de traiter la NDPD. L'expertise commerciale et développementale et la capacité d'innovation en médicaments SNC de NeuroFront sont complémentaires de notre expertise et répondent parfaitement aux attentes de Novaremed », a souligné Isaac Kobrin, MD, président exécutif de Novaremed.
En Chine, 19 millions de patients souffrent de NDPD. Aucun nouveau médicament innovant n'a été mis sur le marché depuis plus de quinze ans sur cette pathologie.