Nova Chemicals envisage un terminal américain
Nova Chemicals est de plus en plus américain. Après l'acquisition du vapocraqueur de Williams à Geismar, en Louisiane l'an dernier pour plus de 2 milliards de dollars (CPH n° 798), et son engagement auprès de Total et de Borealis pour construire un vapocraqueur au Texas (CPH n° 834), le pétrochimiste basé au Canada mais détenu par Mubadala (Emirats Arabes Unis), étudie la possibilité d'un terminal d'éthylène dans le Golfe du Mexique. Nova Chemicals a signé en ce sens un protocole d'accord avec Sunoco Partners Marketing et Terminals, une filiale d'Energy Transfer Partners. Les deux partenaires constitueraient une coentreprise et construiraient un terminal d'une capacité de 800 000 tonnes par an d'éthylène, pour une mise en service dès la mi-2020. La décision définitive n'est pas encore arrêtée pour ce projet qui pourrait permettre à Nova Chemicals de relier ses réseaux de production d'éthylène aux Etats-Unis à un accès direct maritime aux marchés à l'international.