Nouvel échec pour le spatial privé chinois
Le premier lancement de satellite de l'entreprise chinoise OneSpace a échoué. Le lanceur a rencontré un problème après l'allumage du second étage. Initié en 2014 par le gouvernement chinois, le développement du spatial privé ne décolle toujours pas dans le pays.
Les entreprises spatiales privées chinoises n’y arrivent toujours pas ! Après l’échec de son concurrent LandSpace en novembre 2018, la firme OneSpace, pourtant surnommée "le SpaceX chinois", n’est pas non plus parvenue à propulser sa charge en orbite.
Réalisé depuis le désert de Gobi, dans le nord de la Chine, le lancement s’est déroulé sans encombre. OneSpace a utilisé son lanceur OS-M, une fusée de 19 mètres de haut pour 20 tonnes, et composée de 4 étages (3 à propulsion solide, 1 à propulsion liquide). Un problème serait survenu après l’allumage du second étage. L'entreprise n'a pas communiqué à propos de cet échec.
VOS INDICES
source
— LaunchStuff (@LaunchStuff) March 27, 2019
??https://t.co/ImNDaEVDFo pic.twitter.com/jhUvslcHqd
Un problème serait survenu après l'allumage du second étage de la fusée OS-M de OneSpace.
Trop pressés ?
Poursuivant les entreprises américains – SpaceX et Blue Origin pour les plus connues – qui font chuter les prix d’accès à l’espace grâce à leurs lanceurs réutilisables, au moins cinq start-ups chinoises ont prévu d’effectuer 120 à 150 lancements d’ici au début des années 2020. Or, l’existence d’un marché suffisant pour cela n’est pas garantie, et aucune d’elle n’a pour l’instant réussi le moindre lancement.
Car le privé spatial chinois est encore tout jeune : il est encouragé et subventionné depuis 2014 par le gouvernement. Fondée en août 2015, OneSpace n’a pas encore quatre ans, mais a déjà réussi le lancement d’un engin suborbital, le lanceur OS-X, en mai 2018. La confirmation attendra.
Plusieurs concurrents de OneSpace devraient bientôt s’élancer à leur tour. Avec l’arrivée des entreprises chinoises dans le secteur spatial, la compétition dans ce domaine risque de devenir féroce. Au risque d'une certaine précipitation ?
SUR LE MÊME SUJET
Nouvel échec pour le spatial privé chinois
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir