Nouvel avis de tempête sur la ligne ferroviaire à grande vitesse Bordeaux-Toulouse
La décision de l’Europe de ne pas accorder de subventions pour les études de la ligne à grande vitesse du Grand projet ferroviaire Sud-Ouest (GPSO) fragilise son financement et relance la polémique sur l’intérêt de créer une nouvelle ligne, même si la région Occitanie n’y voit qu’un contretemps.
Décidément, le projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse n’est pas avare de surprises. Alors que la décision du gouvernement français de l’inscrire dans les chantiers prioritaires en 2021 laissait penser que plus rien ne pourrait empêcher les Toulousains de rejoindre la capitale en trois heures (au lieu de quatre aujourd’hui) au début des années 2030, voilà que l’Europe est venue contrecarrer les plans défendus avec ferveur par la région Occitanie. Pour Yves Crozet, économiste des transports, « c'était prévisible, l'Union européenne avait prévenu».
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