«Nous sommes dans un calme entre deux tempêtes», estime Philippe Chalmin à l’occasion de la sortie du rapport CyclOpe
Le 37e rapport CyclOpe, publié aux éditions Economica et présenté mardi 23 mai, est illustré par les quatre cavaliers de l’Apocalypse, en référence aux fléaux mentionnés dans le Nouveau Testament. Manière de dire que les marchés des matières premières, dont les prix devraient globalement baisser en 2023, sont à la merci d'événements incontrôlables, auxquels il faut au mieux se préparer.
L'Usine Nouvelle - Votre 37e rapport CyclOpe fait référence aux quatre cavaliers de l’Apocalypse, rebaptisés « guerre, peste, famine, et nature » pour l’occasion. Pourquoi une vision si pessimiste?
Philippe Chalmin - Depuis une quinzaine d’années, nous choisissons un sous-titre littéraire un peu par coquetterie. En 2022, nous faisions référence au Monde d’Hier, de Stefan Zweig, et cette année, nous citons le chapitre VI de l’Apocalypse de Saint-Jean, qui cite la guerre, la peste, la famine et les bêtes sauvages. Le dernier est devenu la nature et le climat, tandis que la peste renvoie au Covid-19. La guerre n’a pas changé et la famine non plus. Ce sont les quatre défis qui se présentent aujourd’hui à l’humanité. Mais les récits apocalyptiques, qui décrivent la fin du monde, portent aussi un message d’espoir. C’est un avertissement, un appel à réagir de manière à ce que les Justes soient sauvés !
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