"Nous allons réduire fortement les cadences du Leap", prévient le directeur général de Safran
Suite à la décision de Boeing de suspendre la production du 737 MAX, Safran et General Electric vont devoir réduire les cadences de production du moteur Leap. Dans son interview accordée à L’Usine Nouvelle, Philippe Petitcolin détaille les conséquences sociales, industrielles et financières à prévoir.
L'Usine Nouvelle. - Aviez-vous envisagé une telle décision de la part de Boeing ?
Philippe Petitcolin. - Cela fait une quinzaine de jours que je me dis que ça ne pouvait plus durer comme ça très longtemps. On parle de 400 avions parqués, en attente de livraisons. Ces appareils vont finir par avoir des problèmes de corrosion, de garanties. Boeing ne peut plus accumuler des produits, aussi bons soient-ils, sans pouvoir les livrer. Bien entendu, j’aurai préféré que Boeing réduise les cadences sans arrêter la production, mais c’est la décision du groupe et je la respecte.
Quelles conséquences en tirez-vous pour Safran ?
Nous allons avec notre partenaire General Electric effectuer une réduction très forte de notre production mais nous n’allons pas l’arrêter.
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